Les dons des nations en développement au Fonds vert sont "un très bon signe"

( Source: Xinhua )

15.12.2014 09h03

Les engagements financiers des nations en développement pour un fonds contre le changement climatique sont un "très bon signe", a affirmé vendredi la ministre fédérale de l'Environnement Barbara Hendricks.

Lors d'une conférence de presse accordée dans le cadre de la 20e séance de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Lima, au Pérou, Mme Hendricks a salué l'augmentation des fonds disponible pour lutter contre le changement climatique.

Mme Hendricks a notamment souligné les contributions des pays en développement au Fonds vert, qui ont aidé à dépasser l'objectif initial du fonds à 10 milliards de dollars américains par année.

"C'est une grande réalisation et une réussite pour les pays en développement que de faire partie des pays donateurs", a affirmé Mme Hendricks, ajoutant que "C'est un très bon signe pour le monde, parce que cela démontre l'engagement à lutter contre le changement climatique".

En ce qui concerne les négociations en cours sur un projet d'accord pour une action concertée contre le changement climatique, la ministre a déclaré que les pays européens ont accepté de rechercher un équilibre parmi la gamme d'options fournies pour le financement et pour la réduction des gaz à effet de serre.

"Je crois qu'il était judicieux de la part de la présidence de la COP d'offrir plusieurs options, et nous trouverons un point d'équilibre", a assuré Mme Hendricks.

Le gouvernement allemand, a fait savoir la ministre, a déjà approuvé un plan d'action visant à réduire ses émissions de dioxide de carbone (CO2) de 40% par rapport aux niveaux de 1990 d'ici 2020.

Cet objectif va dans la lignée de celui de l'Union européenne, mais son échéance est fixée 10 ans plus tôt, a-t-elle mentionné.

L'Allemagne a l'intention d'atteindre cet objectif grâce à une meilleure efficacité énergétique dans les secteurs de l'industrie et du transport.

Un projet d'accord conclu lors de la COP20 de cette année servirait de base pour un accord sur le climat mondial à adopter à la COP21 prévue l'année prochaine à Paris.