Un troisième médecin américain travaillant au Libéria a été testé positif au virus Ebola, et il est maintenant dans une unité d'isolement dans ce pays. Le groupe SIM USA déclaré dans un communiqué publié aujourd'hui que l'un de ses médecins a été infecté en traitant des patientes en obstétrique à Monrovia, la capitale du Libéria. Selon le communiqué, le médecin s’est lui-même isolé quand il a ressenti les premiers symptômes.
Nancy Writebol, travailleuse humanitaire chez SIM, était l'une des deux Américains qui ont été transportés par avion à Atlanta, traitée et renvoyée chez elle le mois dernier après avoir été infectée de façon similaire au Libéria. L'autre était Kent Brantly, un médecin humanitaire de la Bourse du Samaritain, une autre organisation d'aide de Caroline du Nord.
« Mon cœur a été profondément attristé, mais ma foi n'a pas été ébranlée, quand j'ai appris qu’un autre de nos médecins humanitaires a contracté le virus Ebola », a déclaré Bruce Johnson, président de la SIM Etats-Unis, dont le siège est à Charlotte. La déclaration n'a pas identifié le médecin, ni précisé s’il serait renvoyé aux États-Unis pour y être soigné, ni dit quel type de traitement il pourrait recevoir. Une conférence de presse est prévue pour demain.
Nancy Writebol et Kent Brantly avaient reçu un traitement expérimental développé par Mapp biopharmaceutics Inc., basée à San Diego avant d'être transférés à l'hôpital de l'Université Emory à Atlanta. Là, ils ont reçu des soins standards incluant l'hydratation, le remplacement du sang perdu et l'utilisation d'antibiotiques pour combattre les infections liées. Le médicament, baptisé ZMapp, est actuellement en rupture de stock, mais Mapp a reçu un soutien financier pour le développement et la fabrication du traitement.