Des groupes de militants islamistes libyens ont accusé samedi les Emirats arabes unis (EAU) et l'Egypte d'être derrière les récentes frappes aériennes sur leurs bases à Tripoli, capitale libyenne.
Un porte-parole de la coalition des forces islamistes libyennes a indiqué que selon leur source de renseignements, les Emirats arabes unis et l'Egypte ont été impliqués dans les récents raids aériens contre eux. Le porte-parole a également accusé le gouvernement libyen et le Parlement d'être concepteurs pour ces frappes aériennes.
Au cours de la semaine dernière, les groupes islamistes armés ont été sous les frappes aériennes sporadiques, mais les avions de combat ne sont pas encore identifiés. Rien que samedi, 11 militants islamistes ont été tués et 20 autres blessés suite aux frappes aériennes sur leurs bases.
Certains analystes estiment que les frappes aériennes non identifiées compliquent encore la situation que traverse le pays et rendent plus sanglants les affrontements entre les milices.
Depuis l'éclatement des affrontements à la mi-juillet entre les groupes islamistes armés et les milices pro-laïques, au moins 102 personnes ont trouvé la mort et 452 autres ont été blessées rien que dans la capitale libyenne.