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Côte d'Ivoire : intensification de la lutte contre le racket routier

( Source: Xinhua )

23.08.2014 11h57

Les autorités ivoiriennes ont entrepris des actions d'envergure contre le racket routier et les barrages militaires illégaux.

Plusieurs hauts responsables civils et militaires du pays ont convenu d'intensifier la lutte en vue d'enrayer le fléau ou de le réduire de façon drastique.

Lors d'une conférence de presse vendredi à Abidjan, le procureur militaire de Côte d'Ivoire le colonel Ange Kessy a indiqué que la juridiction militaire mène une lutte sans merci contre les soldats indélicats.

"Malgré des mises en garde, des ex- combattants continuent d' ériger des barrages illégaux et improvisent des contrôles irréguliers dans la seule intension de racketter ", a déploré le colonel Kessy.

"Le racket figure au rang des infractions dont la répression s' opère avec une extrême sévérité en raison de la politique criminelle du gouvernement qui a inscrit la tolérance zéro à l' égard de cette infraction", a-t-il fait remarquer.

A en croire le procureur militaire, missions de contrôle et de répression seront effectuées à la fois par le parquet militaire et la hiérarchie des forces de sécurité.

DEMANTELER LES BARRAGES MILITAIRES ILLEGAUX

"Ces missions auront pour objectifs de renforcer la répression des rackets et barrages illégaux et s'assurer que seuls sont tenus les corridors autorisés", a-t-il expliqué.

Selon le tribunal militaire qui a exprimé sa détermination à assainir les rangs des forces de défense et de sécurité, plusieurs soldats et policiers ont déjà été sanctionnés.

De leur côté, le ministre ivoirien de l'Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko et le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi ont entamé des tournées sur le territoire pour contrôler la fluidité de la circulation des biens et des personnes et donner un coup de frein aux rackets et barrages illégaux.

Ceux-ci n'ont pas hésité à monter au créneau pour dénoncer les pratiques anormales qui jettent l'opprobre sur les agents commis à la sécurité des biens et des personnes.

Les deux ministres en charge de la question sécuritaire ont ainsi multiplié des appels envers la police nationale, la gendarmerie et les militaires afin qu'ils changent de comportement pour se réconcilier avec la population civile et pour bénéficier de sa confiance et de sa collaboration.

Lors d'une récente mission d'inspection récente au sud-est du pays, le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi a réitéré les consignes strictes du gouvernement relatives à ces deux phénomènes sociaux que sont les barrages militaires illégaux et le racket routier.

M. Koffi Koffi a fait démanteler plusieurs barrages militaires illégaux et ordonné l'arrestation de plusieurs soldats indélicats qui rançonnaient des populations sur des axes routiers. "Les forces de sécurité et de défense doivent être des modèles pour les populations. Elles doivent les rassurer au lieu de les brimer ou de leur extorquer de l'argent", a noté le ministre, mettant en garde contre ces "comportements intolérables".

Lors d'une récente cérémonie d'inauguration de bases de police à Duékoué (ouest), le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko a aussi exhorté les policiers ivoiriens à travailler dans la probité et la responsabilité.

Selon lui, les forces de sécurité doivent se détourner des mauvaises pratiques telles que les tracasseries routières, les extorsions de fonds, les bavures et les abus et adopter un comportement nouveau qui va effacer les récriminations des Ivoiriens.

UN FLEAU PREJUDICIABLE

"Le racket a certes baissé en intensité mais des poches de résistance persistent encore. Il faut aider nos autorités à les démanteler", a noté le président de l'ONG "Sécurité pour Tous", Lambert Nguetta.

De son avis, la répression doit se poursuivre car il s'agit d' un fléau préjudiciable aux populations et à l'Etat.

Corroborant la thèse de M. Nguetta, le procureur militaire le colonel Ange Kessy a relevé que la lutte contre la vie chère est intensément liée à la lutte contre le racket.

"Il est en effet établi que l'augmentation de certains produits sur les marchés trouvent leur origine dans les tracasseries et rackets dont sont victimes les commerçants et producteurs qui répercutent les couts de transport sur les prix à la consommation", a illustré le colonel Kessy.

Pour le procureur militaire, plusieurs acteurs sociaux dont les producteurs, les consommateurs et l'Etat souffrent du racket.

"Le racket s'opère au profit de quelques agents véreux dont les agissements font perdre à la côte d'ivoire plus de 100 milliards de F Cfa par an", a-t-il révélé.

La problématique du racket routier et des barrages illégaux persiste en Côte d'Ivoire, amenant les autorités à renforcer la lutte contre ce fléau. Selon le ministère ivoirien de l'économie et des finances, le racket représente 35 à 50% des pertes en investissement.

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