L'ex-groupe rebelle, le Mouvement du 23 mars, a regretté de l'expiration du délai prévu par le gouvernement rd-congolais pour la signature des actes d'engagement, indique un communiqué de ce mouvement signé par son porte-parole Amani Kabasha.
"Un nombre important de personnes éligibles à la loi d'amnistie et se trouvant présentement à l'étranger ont été délibérément privées de leur droit, le gouvernement s'étant tout simplement abstenu de rendre disponibles les formulaires desdits actes à certaines ambassades de la RDC en l'occurrence celles en Afrique du Sud et au Rwanda", s'est plaint le M23 dans le communiqué.
Selon M. Kabasha, "seuls les noms de 31 membres du M23 ont été déclarés officiellement bénéficiaires de la loi d'amnistie sur un total approximatif de 3.657 signataires d'actes d'engagement".
"Au cours d'une conférence de presse tenue au mois de juillet dernier, le porte-parole du gouvernement avait annoncé que 68 autres membres de notre mouvement avaient été reconnus amnistiés. Ces personnes restent ce jour non autrement identifiées, aucun arrêté ministériel n'a, à notre connaissance, été rendu public à ce sujet", a-t-il poursuivi.
Dans un communiqué, le M23 a signalé que des dizaines des membres de leur mouvement viennent d'être mis aux arrêts à travers le pays après qu'ils eurent signé l'acte d'engagement et retourné au pays.
Le président Joseph Kabila a promulgué, le 11 février 2014, la loi portant amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques, loi qui prévoyait un délai de six mois pour son exécution.