Lagos, la région la plus peuplée du sud-ouest du Nigeria, demeurera en état d'alerte pour empêcher le virus Ebola d'entrer dans le pays, a annoncé dimanche Jide Idris, Commissaire de la Santé du pays.
Dans un communiqué obtenu par Xinhua, le Commissaire a conseillé au public de prendre soin de leur hygiène personnelle et environnementale, dans le cadre d'un plan de prévention destiné à empêcher l'éruption du virus Ebola dans le pays.
Il a déclaré qu'une telle recommandation est nécessaire en raison de la croissance du nombre de cas et de décès rapportés dans des pays voisins d'Afrique de l'Ouest comme la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.
Il a indiqué qu'actuellement, il n'existe pas de traitement spécifique pour cette maladie.
Les fruits et les chauve-souris sont perçus comme les porteurs naturels du virus, a-t-il ajouté.
Le virus Ebola, qui peut rester en incubation jusqu'à 21 jours, a un taux de mortalité allant jusqu'à 90%.
Le virus a d'abord été découvert en 1976 dans deux éruptions simultanées au Soudan et en République démocratique du Congo (RDC), tirant son nom de la rivière Ebola, près de laquelle l'éruption en RDC a été découverte.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie la maladie, connue autrefois comme la fièvre hémorragique Ebola, de "maladie grave et souvent fatale" et "une des maladies les plus virulentes du monde."
Lagos, qui abrite environ 20 millions de personnes, est la ville la plus peuplée du Nigeria. Elle est également la deuxième ville au développement le plus rapide d'Afrique.