Les dirigeants locaux du Soudan et les représentants internationaux se sont réunis lundi à El Fasher, capitale de l'Etat du Darfour-Nord, afin de tenter d'amener la paix dans la région troublée du Darfour, par le dialogue interne.
Le Comité de mise en oeuvre du processus de dialogue et de consultation internes au Darfour (DIDC) s'est ouvert lundi à El Fasher, réunissant des représentants de la Mission des Nations unies et de l'Union africaine au Darfour (MINUAD), du gouvernement du Qatar, de l'Autorité régionale du Darfour, et du gouvernement soudanais.
Le Darfour est en proie à des affrontements tribaux violents et continus depuis des années, et le gouvernement central du Soudan, incapable de résoudre cette crise seul, a fait appel à l'aide de la communauté internationale.
Le Traité de Doha pour la paix au Darfour (TDPD), signé au Qatar en juin 2011, visait à apporter la paix dans la région. Toutefois, près de trois ans après sa signature, l'accord de Doha n'a pas encore eu un grand impact sur le terrain, poussant les dirigeants à mettre en place d'autres initiatives pour la paix comme le Comité de mise en oeuvre du DIDC.
Au cours de la cérémonie d'ouverture, l'assistant du président soudanais, Ibrahim Ghandour a appelé les groupes armés de la région à rejoindre le processus de paix.
L'ambassadeur du Qatar au Soudan, Rashid Abdel-Rahman Al-Neami, a réaffirmé le soutien de son pays aux efforts de paix et de développement au Darfour.
Le comité comprend des personnalités influentes du Darfour et d'autres régions du Soudan, y compris des représentants des parties au TDPD, de la société civile, ou des groupes de défense des jeunes et des femmes, des universitaires, des entrepreneurs, et des représentants des populations déplacées.