La 4e session de la Grande commission mixte bénino-ivoirienne de coopération se tiendra en Côte d'Ivoire en 2016, à une date qui sera fixée par un accord commun conclu par la voie diplomatique, a appris samedi Xinhua de sources officielles à Cotonou.
Les sessions de la Grande commission mixte de coopération pourront donner un élan à la coopération bilatérale entre le Bénin et la Côte d'Ivoire, reposant avant tout sur la fraternité légendaire entre les deux peuples, l'amitié et l'estime réciproque entre les deux chefs d'Etat et une communauté de destin façonnée par l'histoire des deux nations, a expliqué cette source proche du ministère béninois des Affaires étrangères et de l'Intégration africaine.
Lors de la 3e session de la Grande commission mixte de coopération, tenue samedi dernier à Cotonou, le Bénin et la Côte d'Ivoire ont signé une dizaine d'accords permettant de donner davantage de visibilité à la coopération bilatérale et de traduire dans les réalités socio-économiques et politiques les aspirations légitimes des populations des deux pays liés par l'histoire, le voisinage et la culture.
Ces accords concernent entre autres les secteurs militaire et technique, la solidarité nationale, la consolidation de la famille, la promotion de la femme et la protection de l'enfant, la micro-finance et l'emploi des jeunes et des femmes et le domaine de l'information et de la communication.
Outre la signature de ces accords, les experts diplomatiques des deux pays ont également souhaité la conclusion d'un protocole d'accord entre les ministères des Affaires Etrangères des deux pays pour tenir des consultations régulières consacrées aux discussions sur la coopération bilatérale et la politique internationale, permettant à tous les deux d'échanger leurs points de vue et d'étudier les moyens susceptibles de renforcer le développement de leurs relations et de se concerter sur les questions internationales d'intérêt commun.
Ils ont aussi émis les voeux, non seulement sur la création et la promotion d'un partenariat entre les institutions de lutte contre la cybercriminalité des deux pays, mais aussi sur le développement et le renforcement de la coopération dans les domaines des évacuations sanitaires et de la recherche médicale, en tenant compte des spécialités et des compétences réciproques.