Les Tibétains profitent d'une variété d'aliments toujours plus grande

De nos jours, Tashi et sa famille ont beaucoup plus de choix lorsqu'ils font leurs courses hebdomadaires.

« Quand j'étais enfant, les raviolis et les conserves étaient le festin de mes rêves », a déclaré cet homme de 70 ans un récent dimanche alors qu'il faisait ses courses à Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine). Tenant la main de son petit-fils et sélectionnant des huiles de cuisine sur une étagère de supermarché de la rue Porgor, Tashi a déclaré : « J'ai tellement de choix juste pour acheter de l'huile de cuisson, comme de l'huile d'olive, de l'huile de noix, de l'huile de colza, etc ».

En 1959, la production céréalière totale du Tibet n'était que d'environ 180 000 tonnes. L'année dernière, elle a atteint un record de 1,07 million de tonnes, dépassant la barre du million de tonnes pour une septième année consécutive.

Du personnel organise la vente de fruits au marché fermier de Yaowangshan à Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine). ((Photo / Xinhua)

Au marché des produits agricoles de Yaowangshan, à l'ouest de la place du palais du Potala à Lhassa, Yudron, 68 ans, a acheté des asperges. « Les hivers passés, lorsque le Nouvel An arrivait, nous devions nous approvisionner en légumes à l'avance, principalement des radis, des choux et des pommes de terre », a-t-il déclaré. « Mais aujourd'hui, j'achète ce que je veux ».

Dans un autre supermarché, Nyima a sélectionné des avocats pour préparer un petit-déjeuner nutritif. « Grâce au boom du secteur de la livraison express au Tibet ces dernières années, nous avons des choix de fruits plus variés tels que le durian, le mangoustan et la nèfle », a-t-il expliqué. Selon les données de l'administration postale régionale Les entreprises de livraison express au Tibet ont traité 14,85 millions de colis l'année dernière, en hausse de 30,4% en glissement annuel.

Le Tibet a également construit des bases industrielles de légumes et de fruits sur les plateaux autour de ses villes, atteignant aujourd'hui 85% d'autosuffisance en légumes d'été et d'automne.