Dernière mise à jour à 10h58 le 16/09
Beijing a publié vendredi une directive sur le vélo-partage, lui accordant un statut juridique, faisant de ce nouveau service une des composantes du transport urbain.
Le vélo-partage sera réglementé et encadré par le gouvernement municipal. Le nombre de vélos sera limité et les sociétés de vélo-partage devront payer une assurance pour les abonnés en cas d'accident.
Au cours de l'année écoulée, le vélo-partage s'est développé tellement rapidement que les autorités ont eu du mal à le contrôler. Ce service a bénéficié dans son essor d'une image de moyen de transport accessible et vert.
Beijing compte aujourd'hui dans ses rues 2,35 millions de vélos partagés de 15 entreprises différentes. Il y a une ombre au tableau. Sans réglementation claire, des problèmes comme le stationnement anarchique des vélos et l'engorgement des endroits très fréquentés ont poussé le gouvernement à interdire la mise en service de vélos supplémentaires la semaine dernière.
Cette directive décrète clairement que les gouvernements des arrondissements de Beijing sont responsables du nombre de vélos dans les rues et des espaces pour leur stationnement.
Chaque opérateur doit ouvrir un compte dans une banque de Beijing pour gérer les cautions et doit protéger les informations personnelles des abonnés. Par ailleurs, toutes les cautions doivent être remboursées et tous les vélos retirés si l'opérateur quitte le secteur.
D'après BigData-Research, 19 millions de personnes ont utilisé les vélos partagés en Chine en 2016 et le nombre pourrait s'élever à 50 millions cette année.