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Un nombre croissant de citadins mexicains combattent le stress par le taï-chi

le Quotidien du Peuple en ligne | 15.09.2017 16h18
Un nombre croissant de citadins mexicains combattent le stress par le taï-chi
Des citadins mexicains pratiquent le taï-chi. (Photo / capture d'écran vidéo CGTN)

Aujourd'hui, un peu plus de la moitié de la population mondiale vit dans des villes. Ce chiffre devrait atteindre les deux tiers d'ici 2050. Mais qui dit vie en ville dit aussi stress de la ville. Beaucoup essaient de gérer le leur grâce à l'exercice physique.

Comme l'indique Franc Contreras, de la chaîne de télévision chinoise en langue anglaise CGTN, au Mexique, certains citadins se tournent vers l'antique discipline du taï-chi.

À Mexico, un centre est spécialisé dans les arts martiaux chinois, dont le kung-fu et des cours quotidiens de taï-chi.

Les mouvements lents et délibérés de cette discipline plongent leurs racines dans la méthode de la famille Yang. Comme d'autres méthodes de taï-chi, elle se concentre sur l'amélioration du « Qi », ou l'énergie de la vie, et l'achemine dans tout le corps.

Daniel Corona pratique le taï-chi de style Yang depuis 14 ans. Pour lui, c'est une ancienne tradition chinoise semblable à de la méditation en mouvement.

« Les experts estiment que ces anciens exercices chinois remontent à 1 500 ans », explique-t-il. « La forme que nous utilisons maintenant s'appelle taï-chi, elle a probablement environ 600 ans, et elle a été modifiée au cours des années pour imposer moins de stress sur le corps ».

Dans les villes du Mexique, un nombre croissant de personnes se tournent vers les anciennes traditions chinoises pour améliorer leur santé.

C'est ainsi le cas d'Ana Maria Gonzales, qui a 61 ans. À l'âge de cinq ans, les médecins lui ont diagnostiqué une ostéoporose qui affaiblit les os. Pendant des années, elle pouvait à peine monter les escaliers. Maintenant, après cinq ans de taï-chi, elle a récemment escaladé une montagne en Chine.

« Je ne connaissais pas cet art martial jusqu'à ce que je vienne dans ce centre », a-t-elle dit. « J'ai commencé à acquérir du savoir en pratiquant. Cela m'a rempli de satisfaction. Il y a un an, j'ai escaladé les monts Wudang en Chine. Pour moi, ce fut une expérience phénoménale ».

Karen Panecatl, âgée de 26 ans, s'est quant à elle vu diagnostiquer avec une sclérose en plaques il y a deux ans. Elle a dit qu'elle était incapable de déplacer sa jambe ou son bras, et que le taï-chi l'a aidée à retrouver ses capacités de mouvement. « Le taï-chi m'a rendue beaucoup plus consciente de ce que je fais parce que, quand vous bougez lentement, il faut avoir beaucoup plus de clarté », a-t-elle souligné.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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