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Aussi fortes que les hommes : ces femmes de la marine chinoise en mission d'escorte dans le golfe d'Aden

le Quotidien du Peuple en ligne | 14.03.2017 16h52
Aussi fortes que les hommes : ces femmes de la marine chinoise en mission d'escorte dans le golfe d'Aden
Photo de groupe des membres d'équipages féminins de la marine chinoise. (Photo / Li Youtao.)

Dans la formation qui assure la 25e mission d'escorte navale de la marine chinoise dans le golfe d'Aden, il y a 16 membres d'équipage féminines, et parmi elles il y a des membres des unités d'opérations spéciales, les autres occupant tous les postes que l'on peut trouver sur un bâtiment de guerre. Elles restent jour et nuit à leurs postes de combat, assurant la sécurité des navires marchands chinois et étrangers, et ont ainsi passé une journée internationale de la femme pour le moins particulière.

« Barre à gauche, toute ! Barre à gauche toute ! ». Quelque part dans le golfe d'Aden, le Honghu, qui fait partie de la 25e mission d'escorte navale de la marine chinoise, s'approche lentement du Hengyang pour assurer sa mission de ravitaillement. Et dans la passerelle de commandement du Honghu, c'est Bai Shuo, une femme, qui répète avec constance les ordres du capitaine, ses mains manipulant le gouvernail avec précision.

Diplômée de l'université en juin 2015, Bai Shuo est devenue timonière dans la marine chinoise. Diriger un navire de façon professionnelle est apparemment simple, mais cela implique en réalité beaucoup de connaissances, comme le calcul de la vitesse des rafales, le calcul des marées, et cela suppose l'utilisation de nombreux équipements comme le compas, le pilote automatique, l'indicateur d'azimut et d'autres encore. Lors des missions d'escortes, Bai Shuo reste du matin au soir à diriger le bâtiment depuis la passerelle, et quand la journée est finie, elle ne ressent souvent plus ses jambes et ses pieds. Mais quand elle voit le navire qu'elle dirige fendre les vagues du golfe d'Aden, et les navires marchands qu'il escorte arriver dans des eaux sûres, alors elle se dit que ses efforts en valaient la peine.

 

 Song Xi (à gauche), membre d'une unité d'opérations spéciales. Photo / Li Youtao.

 Song Xi, diplômée en psychologie de la Peking University, est membre de l'équipe de reconnaissance d'une unité d'opérations spéciales, mais aussi le seul commando féminin de la 25e mission d'escorte navale de la marine chinoise.

Chaque fois que l'alerte de combat retentit dans le golfe d'Aden, Song Xi et les autres commandos, lourdement armés, arrivent immédiatement à leur poste de combat, prêts à faire barrage avec leurs armes à tout navire suspecté de vouloir conduire une attaque.

« Bien que la vie ici soit moins colorée que sur le campus, je trouve tout de même que les forces navales ont aussi quelque chose de merveilleux en elles. Ici, je mûris, j'y ai découvert ma propre valeur ». Au début des missions d'escorte, à cause des mauvaises conditions de mer, beaucoup de membres d'équipage féminines ont été victimes du mal de mer. Song Xi a aussi beaucoup souffert, mais les jours passant, comme elle le dit avec des mots qui n'appartiennent qu'à elle, « la mer et elle sont entrées en résonnance de fréquence ».

Missions de guerre spéciale, alerte radar, soins médicaux, soutien psychologique, tir à munitions réelles, patrouilles aériennes, dans le golfe d'Aden, ces 16 jeunes femmes font honneur à la jeunesse, et disent avec confiance au monde, droit dans les yeux : nous représentons la Chine !

Deux membres d'équipage féminins de la mission d'escorte discutent ensemble. Photo / Li Youtao.

(Par Xing Xue, Li Youtao et Zhang Dongjie, journalistes au Quotidien du Peuple)

 

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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