Dernière mise à jour à 08h55 le 05/11
Une proposition concernant des modifications du système d'autorisation des médicaments a été adoptée mercredi par l'organe législatif suprême de la Chine, visant à promouvoir l'innovation pharmaceutique et à améliorer la qualité des médicaments en stimulant la recherche.
D'après les modifications à l'essai pour une durée de trois ans, les agences et les chercheurs du secteur de la recherche et du développement pharmaceutiques peuvent directement demander des licences pour la production en nombre des médicaments qu'ils ont développés. Auparavant, seuls les producteurs pharmaceutiques étaient autorisés à demander des licences et les chercheurs devaient transférer les résultats de leurs recherches aux producteurs.
L'incertitude sur l'obtention des licences représente un inconvénient pour les chercheurs au cours de leurs négociations avec les entreprises pharmaceutiques, ce qui baisse leur motivation dans leur travail, a expliqué Bi Jingquan, directeur de l'Administration nationale des produits alimentaires et pharmaceutiques.
Le plan à l'essai, qui prendra effet à partir de jeudi, sera appliqué dans 10 régions pilotes de niveau provincial, à savoir Beijing, Tianjin, Shanghai, les provinces du Hebei, du Jiangsu, du Zhejiang, du Fujian, du Guangdong, du Shandong et du Sichuan.
Selon la proposition, la réforme vise à réduire l'écart entre la Chine et les pays développés en termes de développement pharmaceutique et à promouvoir sur le marché international les médicaments génériques produits par la Chine.
"La qualité de certains médicaments génériques est encore à la traîne par rapport à des produits internationaux comparables", ce qui représente un problème auquel devra faire face le système d'attribution des licences, a indiqué M. Bi.
Le système chinois des licences de produits pharmaceutiques, qui a du mal à répondre à la demande du public en termes de médicaments, n'est pas adapté au développement de l'industrie de la production pharmaceutique, a-t-il ajouté.
Au bout de trois ans, le Conseil des Affaires d'Etat soumettra un rapport sur ce plan à l'Assemblée populaire nationale (APN), ce qui permettra aux députés de décider de réviser ou non la loi.