Flash :

Moins de Japonais en Chine L’homme le plus percé du monde refoulé de Dubaï Julian Assange pourrait envisager de se rendre à la police Guinée : les autorités religieuses organisent des séances de prièrepour exorciser le virus Ebola Bénin : un comité de crise pour faire face à une éventuelle épidémie d'Ebola Ebola : le Gabon ne ferme pas ses frontières mais reste vigilant Bénin : le gouvernement ordonne la fermeture des morgues traditionnelles RDC : la Monusco n'exclut pas l'option militaire contre les FDLR Gabon : parade militaire pour le 54e anniversaire de l'indépendance du pays Les prix de l'immobilier en baisse en juillet dans plus de villes chinoises Cuba oblige ses avocats à reporter toute opération "suspecte L'Afghanistan devrait avoir un nouveau président d'ici fin août Israël lève partiellement l'interdiction de pêche à Gaza comme geste de bonne volonté La Russie appelle à un cessez-le-feu immédiat en vue du passage du couvoi humanitaire en Ukraine Les militants de l'EI tuent 700 membres d'une tribu à Deir al-Zour en Syrie La plupart des familles syriennes déplacées au Liban souffrent d'insécurité alimentaire L'actrice chinoise Zhang Xinyi pose pour un magazine Une exposition de peinture sino-française ouvre ses portes à Zhengzhou Chine : un séisme de magnitude 5,0 secoue la province du Yunnan L'armée américaine mène des frappes aériennes contre l'EI près du barrage de Mossoul, dans le nord Irak

Beijing  Très nuageux  28℃~16℃  City Forecast
Français>>Société

Moins de Japonais en Chine

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne )

18.08.2014 15h21

Le nombre de Japonais vivant en Chine depuis plus de trois mois ou en tant que résident permanent a diminué de plus de 10% en glissent annuel d’octobre 2012 à octobre 2013, selon le ministère japonais des Affaires étrangères.

Pour les experts, cette baisse est la conséquence des relations diplomatiques de plus en plus tendues entre Beijing et Tokyo. Cependant, ils s'attendent à ce que ce nombre se stabilise progressivement du fait de l’interdépendance des pays dans le monde globalisé dans lequel nous vivons aujourd'hui.

Le rapport indique que 135 000 japonais vivaient en Chine depuis plus de trois mois ou où en permanence à la date du 1 octobre 2013, soit une réduction annuelle de 10,2%.

Dans la même période, le nombre total de Japonais vivant à l'étranger a augmenté de 0,7% pour atteindre un niveau record de 1,258 million. La Chine étant le deuxième sur la liste des pays comptant le plus d'expatriés japonais.

Le comportement du gouvernement japonais lors de conflits de souveraineté et de son attitude à l'égard de questions historiques ont nui à l'environnement global pour le commerce et les liens culturels entre les deux pays, a déclaré Qu Xing, directeur de l'Institut chinois des études internationales.

«La diminution du nombre de Japonais vivant en Chine est le résultat naturel de ces tensions», a souligné Qu.

Expliquant que cette situation soulevait des inquiétudes parmi les entreprises japonaises, les institutions financières et les étudiants en Chine, qui craignent que les incertitudes politiques provoquent une détérioration de l'environnement de travail et de vie pour les Japonais.

Les relations sino-japonaises se sont envenimées depuis "l'achat" du gouvernement japonais des îles Diaoyu en septembre 2012, une étape de provocation au milieu de la dégradation des relations bilatérales.

Les liens entre les pays ont continué à se détériorer après que le Premier ministre japonais Shinzo Abe ait pris ses fonctions à la fin de 2012 et surtout quand ce dernier a visité le temple Yasukuni le 26 décembre 2013.

La dernière confrontation entre Beijing et Tokyo a eu lieu vendredi, quand les ministres japonais ont rendu hommage au sanctuaire de Yasukuni pour le 69e anniversaire de la défaite du Japon au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Abe y a par ailleurs effectué l’offrande rituelle d’un pin, honorant 14 criminels de guerre nippons,et la présence de plusieurs ministres et législateurs, ce qui a intensifié le malaise entre le Japon et la Chine.

Ma Junwei, un chercheur de l'Institut chinois des relations internationales contemporaines, a indiqué que la réticence de plus en plus de Japonais de rester en Chine était due à la mauvaise passe des relations bilatérales.

Ma est pessimiste sur les chances d’une réelle amélioration car il estime que la politique étrangère de M. Abe envers la Chine ne changera pas au cours des deux ou trois dernières années de son mandat.

L’expert espère que les deux pays mettront de côté leurs différences et pourront travailler à des objectifs communs, sans exclure la possibilité de la rencontre des dirigeants en marge du Forum de la coopération économique Asie-Pacifique (APEC) qui aura lieu prochainement à Beijing.

«Compte tenu de l'état actuel des relations sino-japonaises, il est naturel pour les Japonais de choisir d'autres pays pour vivre quand d’autres options s’offrent à eux», a-t-il noté.

Les entreprises japonaises pourraient détourner leur attention de la production chinoise pour les pays d'Asie du Sud-Est.

Cependant, pour Qu Xing,la coopération entre la Chine et le Japon revêt un grande importance et ne s'arrêtera pas à cause des troubles diplomatiques.

«Les entreprises japonaises créent des emplois dans la nation, et la Chine est un vaste marché pour le Japon», a-t-il évoqué, ajoutant que tant que les deux pays ne sont pas en état de guerre et que les relations entre Beijing et Tokyo continuent continuent, les liens commerciaux et culturels vont persister.

«Par exemple, le marché automobile chinois est mature pour les constructeurs automobiles japonais», a-t-il fait remarquer. «Les coentreprises avec des marques japonaises continueront normalement et il n'y aura pas de diminution du nombre de personnel japonais dans ce secteur».

Les sociétés nippones continuent à bénéficier de la croissance du volume robuste en Chine et reprennent une partie de la part de marché perdue suite au conflit diplomatique de 2012 concernant les îles Diaoyu, d’après une publication de l'agence de notation Fitch.

Selon le portail auto.gasgoo.com, les marques japonaises ont vendu 1,46 million de voitures dans la première moitié, en hausse de 15,5% d'année par rapport à la même période l’an dernier. Nissan, Toyota, Honda, Suzuki et Mazda ont signalé une augmentation de plus de 10%.

Ma Junwei pense que les relations des deux pays continueront à se développer sur le long terme avec périodiquement des hauts et des bas, citant les récentes réunions des ministres des Affaires étrangères comme exemple d'une reprise.

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi et son homologue japonais, Fumio Kishida, ont eu des entretiens dans la capitale du Myanmar le 9 août, la première réunion de ce genre en deux ans.

Ces rencontres ont eu lieu en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations de l’Asie du Sud-Est et de d'autres pays.

Le chercheur de l'Institut chinois des relations internationales contemporaines s'attend à voir, peu de changements dans le nombre de Japonais engagé dans les affaires publiques et le commerce en Chine, bien qu'il puisse y avoir une forte diminution du nombre de courts séjours des touristes japonais.

 

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales