La Chine a arrêté 186 personnes soupçonnées de pollution de l'environnement en 2013 dans le cadre de 109 affaires, a annoncé jeudi le ministre de la Protection de l'environnement Zhou Shengxian, sans indiquer cependant combien d'entre elles avaient été condamnées.
Les autorités chargées de l'environnement ont ordonné la fermeture de plus de 3.500 entreprises et ateliers dans le cadre d'une campagne nationale menée l'année dernière et ont découvert 6.499 affaires liées à des problèmes environnementaux, a précisé M. Zhou.
L'année dernière, 706 affaires d'infractions des règles relatives à l'environnement ont été transférées à la police, soit plus que le total combiné des dix dernières années, selon le ministre.
La campagne de cette année se focalisera sur les inspections, afin de prévenir et de contrôler la pollution de l'air, ainsi que sur le traitement de la pollution de l'eau par les industries fortement polluantes, notamment celles des métaux lourds et des produits pharmaceutiques, a-t-il précisé.
Le ministère a suspendu les autorisations environnementales pour les nouveaux projets de construction présentant des émissions de demande chimique en oxygène et d'azote ammoniacal dans les villes de Jixi, Lianyungang, Yueyang et Yulin, ainsi que pour ceux présentant des émissions de dioxyde de soufre et d'oxyde d'azote dans la ville de Shantou. Ces cinq villes ont échoué dans le cadre de l'évaluation annuelle de réduction des émissions de polluants pour 2013, selon M. Zhou.
L'année dernière, les deux géants pétroliers du pays, à savoir la China National Petroleum Corporation (CNPC) et la China Petroleum and Chemical Corporation (Sinopec), ont également été bannis du système d'approbations environnementales pour la construction de nouvelles raffineries, en raison de leur échec durant l'évaluation.
Dix-neuf autres entreprises ont reçu des amendes pour désulfuration insuffisante.