L'Académie chinoise d'ingénierie (ACI) a modifié sa charte afin de réduire l'interférence administratives dans ses opérations, alors qu'une démarche similaire devrait être entreprise par l'Académie chinoises des sciences (ACS).
La charte révisée, visant également à rectifier une tendance à la poursuite des profits, a été ratifiée durant la conférence biennale de l'ACI et de l'ACS, qui a débuté lundi.
L'ACS envisage de faire de même avant la clôture de la conférence vendredi.
La nouvelle charte de l'ACI a modifié l'édition précédente sur divers aspects dont les mécanismes de nomination et de sortie des académiciens en privant les gouvernements, les universités et les entreprises de leurs droits de nomination.
Les droits de nomination sont désormais limités aux académiciens en exercice et aux groupes d'académiciens mandatés par l'ACI. Pour être nommé, un candidat doit obtenir au moins trois votes venant des académiciens de la même division de l'ACI, et chaque académicien en exercice ne peut nommer que deux candidats au maximum.
Cette décision vise à assurer que la sélection des personnes nommées se base uniquement sur le plan académique.
De plus, la sélection de nouveaux académiciens requiert désormais un vote de toute l'académie, plutôt que d'une seule de ses divisions.
En ce qui concerne le mécanisme de sortie, la nouvelle charte stipule que tout académicien violant l'éthique scientifique ou manquant d'intégrité personnelle, ainsi que ceux ternissant la réputation des académiciens ou de l'académie, seront forcés à démissionner.
Le président chinois Xi Jinping a assisté à la session de lundi de la conférence. Il a appelé à davantage de réformes du système scientifique et technologique du pays, s'engageant à éradiquer tous les obstacles idéologiques et systématiques.