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46 sommets du Tibet ont attiré plus de 20 000 grimpeurs en 28 ans

le Quotidien du Peuple en ligne | 27.11.2018 14h45

La Région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine) a ouvert 46 sommets aux visiteurs mondiaux, notamment le mont Qomolangma, plus connu sous le nom d'Everest, attirant plus de 20 000 grimpeurs de 40 pays et régions depuis les 28 dernières années, a précisé l'Association pour les montagnes tibétaines au Global Times le 27 novembre.

Suonan, secrétaire de l'Association, a indiqué au journal que l'Association, responsable des sommets de plus de 5 500 mètres au Tibet avait accueilli plus de 20 000 grimpeurs de 40 pays et régions dont l'Allemagne, la France et la Corée du Sud.

Le Tibet compte 5 montagnes de plus de 8 000 mètres et des milliersd'autres s'élevant à plus de 6 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Selon Suonan, la région a ouvert 46 sommets au public parmi lesquelles le mont Qomolangma est le plus populaire, suivi par le mont Cho Oyu et le mont Shishapangma, classés 2e et 3e respectivement.

D'après l'association, en 2018, 186 de 762 grimpeurs étrangers de 36 pays et régions ont réussi à atteindre le sommet du mont Qomolangma.

Lorsque les alpinistes grimpent le mont Qomolangma, par rapport au côté du Népal, le côté du Tibet est plus pratique du point de vue des transports. Il jouit également d'une meilleure écologie en termes de collecte et d'élimination des déchets, a ajouté Suonan.

Les agriculteurs locaux et les guides de montagne professionnels sont tous responsables du nettoyage des déchets sur les montagnes. Les déchets seront ensuite envoyés dans un camp où ils seront triés entre articles recyclables et non recyclables.

Des camps du mont Qomolangma utilisent également des toilettes portables qui protègent l'environnement et facilitent la collecte des déchets.

Le Tibet a deux saisons de montagne par an, le printemps et l'automne. La date limite d'inscription pour 2019 est le 28 février pour le printemps et le 31 juillet pour l'automne.

Pour assurer la sécurité des grimpeurs, personne ne peut s'inscrire pour une escalade de montagne après la date limite. Sans le permis, les touristes ne peuvent pas grimper ni prendre des photos dans les régions montagneuses, avait rapporté China Tibet News en septembre.

De même, les équipes d'escalade doivent demander un permis pour grimper des sommets de plus de 5 500 mètres, et préciser le temps et le parcours d'escalade. Selon la régulation locale, chaque équipe doit se composer d'au moins deux personnes. Les grimpeurs qui ne disposeront pas d'une autorisation sont passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 30 000 yuans (4 320 dollars).

Les visites des alpinistes ont également dynamisé l'économie locale. Elles ont notamment aidé à générer un profit de 130 millions de yuans pour les fermiers locaux et plus de 60 millions de yuans pour les entreprises locales en 2017, a indiqué Suo.

Dans les régions montagneuses, les agriculteurs sont les principaux transporteurs de marchandises. Chacun d'entre eux peut gagner plus de 330 yuans par jour auxquels s'ajoutent 660 yuans de subvention d'habillement. Leurs yaks peuvent porter 45 kilos de marchandises telles que des bouteilles d'oxygène ainsi que des tentes. 

(Rédacteurs :Gao Ke, Yishuang Liu)
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