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L'Institut Confucius sert de pont pour les échanges culturels sino-marocains

Xinhua | 27.11.2018 09h23

"Après avoir appris le chinois, j'ai constaté que j'aimais de plus en plus cette langue et que la profondeur de la culture chinoise m'attirait de plus en plus. Ma vie a beaucoup changé grâce à l'apprentissage du chinois", a confié à Xinhua Hasnae Naoui, 19 ans, étudiante à l'Université Mohammed V, qui étudie le chinois à l'Institut Confucius de Rabat depuis trois ans.

Hasnae, qui a participé à un camp d'été en Chine organisé par l'Institut Confucius de Rabat en 2017, s'est dite très enthousiaste à l'époque à l'idée de découvrir pour la première fois les coutumes locales.

Le choix d'Hasnae d'apprendre le chinois a été influencé par sa mère et sa sœur. "Elles estiment que les relations entre le Maroc et la Chine sont désormais très étroites et que la perspective d'apprendre le chinois est très bonne", a-t-elle expliqué.

Pour répondre à la demande croissante d'apprentissage du chinois, avec la coopération du Hanban (siège de l'Institut Confucius), le Maroc a créé depuis 2009 trois Instituts Confucius respectivement à Rabat, Casablanca et Tanger, devenant le seul pays arabe ayant trois Instituts Confucius qui comptent des dizaines de points d'enseignement et des milliers d'étudiants inscrits.

La plus jeune étudiante à l'Institut Confucius de Rabat n'a que huit ans et le plus âgé est déjà grand-père, a rappelé Karima Yatribi, doyenne marocaine de l'Institut Confucius à l'Université Mohammed V de Rabat au Maroc, qui a rendu hommage à l'Institut pour son rôle de pont destiné à promouvoir les échanges culturels entre le Maroc et la Chine.

Dans un entretien récemment accordé à Xinhua, Mme Yatribi a affirmé que l'enthousiasme des étudiants marocains envers l'apprentissage de la langue chinoise grandissait et que les trois Instituts Confucius au Maroc étaient pionniers dans la promotion des échanges et de la coopération bilatérale.

L'Institut Confucius "fournit (aux étudiants marocains) une occasion de comprendre, d'apprendre la langue et la culture chinoises", a déclaré Mme Yatribi.

"En étudiant dans les Instituts Confucius, les étudiants marocains peuvent avoir la possibilité d'étudier sur la Chine, ce qui leur permettra d'élargir leurs horizons et de les aider à acquérir davantage de connaissances scientifiques et techniques", a estimé la doyenne.

Pour Latifa Elkharouai, étudiante âgée de 21 ans de l'Université Mohammed V, la culture chinoise possède un charme unique.

Ayant étudié le chinois à l'Institut Confucius de Rabat pendant un an, elle se dit très fière de son talent de parler le chinois. Lorsqu'on lui a demandé ce qui l'avait motivée à étudier le chinois, Latifa Elkharouai a expliqué que c'est l'une des langues de travail des Nations Unies et que le Maroc entretient des liens étroits avec la Chine.

Nasser Bouchiba, président de l'Association de coopération Afrique-Chine pour le développement, a déclaré que grâce aux notes du grand voyageur Ibn Battuta, les Marocains ont commencé à connaître la Chine dès le XIVe siècle, et que maintenant les jeunes Marocains veulent aller plus loin.

Ces derniers sont non seulement attirés par la culture chinoise, mais montrent également un grand intérêt pour l'apprentissage des technologies de pointe chinoises, a affirmé M. Bouchiba.

De nombreux jeunes Marocains souhaitent poursuivre leurs études en Chine, a-t-il noté, ajoutant que l'Institut Confucius leur permet d'apprendre le chinois et de comprendre la culture chinoise, leur offrant ainsi une base solide pour poursuivre leurs études en Chine.

Hasnae Naoui a exprimé son souhait de parler couramment le chinois à l'avenir. "J'espère pouvoir passer l'examen de niveau 4 du HSK (test d'aptitude en chinois) et poursuivre mes études en Chine comme ma sœur", a-t-elle déclaré.

(Rédacteurs :实习生2, Yishuang Liu)
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