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Face à la deuxième vague de l'épidémie, la France instaure un couvre-feu dans certaines zones

le Quotidien du Peuple en ligne | 15.10.2020 15h35

Selon les statistiques officiellement publiées, la France a enregistré 22.591 nouveaux cas de COVID-19 et 104 décès au cours des dernières 24 heures, avec une occupation de 32 % des services de réanimation dans les hôpitaux par des patients atteints du COVID-19. La deuxième vague déferle sur le pays, l'épidémie de coronavirus retrouvant une situation préoccupante sur le territoire français.

Invité de TF1 et France 2 le 14 octobre soir, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé qu'un couvre-feu entrera en vigueur à compter du 17 octobre, pour tenter d'endiguer la deuxième vague épidémique, notamment en Île-de-France et dans les 8 métropoles les plus touchées. L'objectif consiste à « réduire nos contacts les plus festifs » et à « continuer à avoir une vie sociale ». Par ailleurs, l'état d'urgence sanitaire va être rétabli sur l'ensemble du territoire à partir du 17 octobre, comme annoncé par le gouvernement français à l'issue du Conseil des ministres.

«Couvre-feu» : Quand et Où

Dès le samedi 17 octobre, le couvre-feu sera mis en place dans les zones les plus affectées par le COVID-19 entre 21 heures et 6 heures du matin, pour une durée de quatre à six semaines. Les lieux en question sont, pour la plupart, les actuelles « zones en alerte maximale », à savoir l'Île-de-France, ainsi que 8 autres métropoles : Aix-Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Rouen, Grenoble, Montpellier.

Une amende de 135 euros en cas de non respect du couvre-feu

Dans le but de « réduire les contacts privés, qui sont les contacts les plus dangereux, c'est-à-dire les moments où il y a un peu de relâchement », Emmanuel Macron a confirmé que l'État allait procéder à des contrôles stricts et que le non-respect du couvre-feu serait passible d'une amende de 135 euros, 1 500 euros en cas de récidive.

Une attestation dérogatoire pour se déplacer en dehors des heures autorisées

Il ne s'agit pourtant pas d'interdire tout déplacement entre 21 heures et 6 heures du matin, mais d'une « limitation ». Les personnes munies d'attestations dérogatoires seront autorisées à se déplacer pendant le couvre-feu.

« Pas plus de six » contacts par personne, une exception pour les familles nombreuses.

Aussi le chef de l'État a-t-il demandé de « ne pas être plus de six à table » dans un cadre privé, que ce soit à domicile, dans les restaurants ou dans les rues. « Si on est une famille de 7, 8, 9, 10, on continue à avoir une vie familiale normale », a-t-il toutefois indiqué.

Les Français pourront partir en vacances à la Toussaint

Les déplacements interrégionaux seront épargnés, y compris pendant les vacances de la Toussaint, qui commencent dès ce week-end. 

« Il n'y aura pas de restrictions des transports » en dépit du couvre-feu

Le couvre-feu ne causera « pas de restrictions des transports » en commun dans les métropoles concernées, a précisé le chef de l'État. « Il y a des gens qui continueront de travailler la nuit, en soirée ou tôt le matin, et il doit y avoir des déplacements pour de bonnes raisons », a-t-il expliqué.

« Deux-trois jours » de travail à distance par semaine recommandés

Le télétravail peut être l'un des remèdes à la crise. La France va donc « inciter les gens » à y avoir recours pour « deux, trois jours par semaine», afin de diminuer les contacts physiques autant que possible.

Selon Emmanuel Macron, la situation est « préoccupante » mais « nous n'avons pas perdu le contrôle ». Il a annoncé que l'État allait secourir les entreprises et les secteurs les plus touchés par le couvre-feu, avec la mise en place des « dispositifs de soutien supplémentaires ». 

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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