Dernière mise à jour à 11h10 le 02/04
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| Des ambulances se dirigent vers la gare d'Austerlitz à Paris, en France, le 1er avril 2020. (Xinhua/Aurelien Morissard) |
Après les transferts en avion ou en bateau, l'Etat français affrète depuis quelques jours des TGV médicalisés pour évacuer les malades graves du COVID-19 vers des régions moins touchées par l'épidémie. L'objectif est de désengorger les hôpitaux, saturés par un surplus de patients, dans des zones fortement frappées.
C'est par exemple le cas de la région Ile-de-France - désormais un des plus gros foyers de contamination - où 36 malades du coronavirus ont été évacués ce mercredi vers la Bretagne à bord de deux TGV médicalisés depuis la gare d'Austerlitz à Paris.
"En Ile-de-France, il y a une tension extrême sur les lits de réanimation. Pour donner de l'oxygène aux hôpitaux parisiens, il faut envoyer nos patients dans des zones où la maladie ne devrait pas arriver d'ici deux semaines", a expliqué mercredi sur la chaîne CNews Philippe Juvin, chef de service des urgences de l'hôpital parisien Georges Pompidou.
L'évacuation par TGV médicalisée, annoncée le 24 mars par le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, a débuté jeudi dernier par le transfert de 20 patients d'Alsace (Grand Est), depuis la gare de Strasbourg vers les hôpitaux d'Angers, Le Mans et Nantes, dans la région du Pays-de-la-Loire.
Une seconde évacuation de 36 malades graves par TGV médicalisés, à partir des gares de Nancy et de Mulhouse (Grand-Est) vers les hôpitaux de Bordeaux, Pau, La Rochelle, Poitiers, Libourne, Bayonne (Nouvelle Aquitaine) a eu lieu le 29 mars dernier.
Selon plusieurs soignants, ce nouveau moyen de transfert par TGV médicalisé est très sécurisé. "Le TGV est particulièrement stable par rapport aux autres vecteurs, et finalement particulièrement sécuritaire. Nous avons plus de places, plus d'équipes à l'intérieur et plus de matériels", a expliqué sur France Inter François Braun, chef du pôle des urgences au CHU de Metz.
Il y a dans chaque TGV sanitaire, quatre malades par voiture et six soignants : deux médecins, trois infirmières et un anesthésiste, a expliqué M. Braun. Les médecins rassurent également sur les risques de propagation du virus à travers ces transferts par train.
"Tout est fait pour qu'il n'y ait pas de propagation du virus. C'est des gens qui vont être complètement confinés. On sait qu'ils sont affectés, donc on prend le maximum de précautions", a indiqué sur la chaîne BFMTV, Jean Daniel Lelievre, Chef du service d'immunologie et maladies infectieuses de l'hôpital Henri Mondore (Creteil).
Les transferts de patients en TGV médicalisés se font de manière très encadrées. Les gares sont ainsi interdites d'accès lors des évacuations. L'on note également une forte présence des forces de l'ordre qui accompagnent les convois sanitaires.
Selon le dernier décompte, qui date du mardi 31 mars, 52.128 cas d'infection au nouveau coronavirus ont été enregistrés en France, 5.565 patients en réanimation sur un total de 22.757 patients hospitalisés, et 3523 morts.
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