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Une nouvelle étude montre que les mesures de contrôle de la transmission évitent considérablement les cas de COVID-19 en Chine

le Quotidien du Peuple en ligne | 01.04.2020 15h41

Une nouvelle étude publiée le 31 mars par le magazine Science suggère que le confinement de Wuhan, capitale de la province du Hubei (centre de la Chine), combiné à la réponse d'urgence nationale de niveau 1, a évité des centaines de milliers de cas de COVID-19 en Chine au 19 février.

Cette étude, dirigée par Tian Huaiyu de l'Université normale de Beijing, s'est concentrée sur le développement de l'épidémie au cours des 50 premiers jours en Chine, période qui s'est terminée le 19 février.

Pour enquêter de manière plus quantitative sur l'impact des restrictions de déplacement et des mesures de distanciation sociale sur la propagation des infections, les chercheurs ont utilisé des données spéciales de référentiel géocodé sur l'épidémiologie du COVID-19, les mouvements humains et l'intervention de santé publique en Chine dans une analyse qui s'est étendue du 31 décembre 2019 au 19 février 2020.

Au cours de cette période, la Chine a imposé une interdiction de voyager à Wuhan, où l'épidémie a commencé à partir du 23 janvier et a élevé sa réponse nationale de santé publique au niveau plus haut, le niveau 1, notamment par la suspension des transports en commun, la fermeture des lieux de divertissement et les interdictions des grands rassemblements publics.

Selon l'étude, en moyenne, l'interdiction de voyager a retardé l'arrivée du COVID-19 dans les villes d'environ 2,91 jours.

Selon les données, les villes qui ont mis en place une réponse de niveau 1 avant la notification des cas ont enregistré 33,3% de cas confirmés de moins en laboratoire pendant la première semaine de leur épidémie.

Le modèle a également montré que sans l'interdiction de voyager à Wuhan ou la réponse d'urgence nationale, il y aurait eu environ 744 000 cas confirmés de COVID-19 à l'extérieur de Wuhan à la date du 19 février.

Selon l'étude, avec cette seule interdiction, il y aurait eu environ 202 000 cas; et alors qu'avec la seule intervention d'urgence nationale, le chiffre aurait diminué à environ 199 000.

Aucune des deux interventions n'aurait inversé à elle seule la hausse de l'incidence au 19 février. Mais ensemble, elles offrent une explication pour limiter le nombre de cas confirmés à 29 839, 96% de moins que prévu en l'absence d'interventions au jour 50, a encore indiqué l'étude .

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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