Dernière mise à jour à 08h44 le 09/01
Le parquet tokyoïte, qui tentait de saisir un ordinateur utilisé par l'ex-chef de Nissan Carlos Ghosn dans le bureau de son avocat à Tokyo avant sa fuite du Japon, s'en est vu refuser l'accès, a déclaré mercredi l'équipe de défense de M. Ghosn.
Junichiro Hironaka, membre du conseil de défense de M. Ghosn, a refusé l'accès aux enquêteurs du bureau du procureur public du district de Tokyo qui tentaient de saisir l'ordinateur de son bureau. Ils estiment que M. Ghosn pourrait l'avoir utilisé en lien avec sa fuite du Japon alors qu'il était en liberté sous caution.
M. Hironaka avait choisi de ne pas remettre l'ordinateur de son plein gré et n'a pas autorisé les enquêteurs à pénétrer dans son bureau, selon l'équipe de défense de M. Ghosn.
"En vertu du secret professionnel des avocats, nous avons usé de notre droit à refuser une saisie sur la base du code de procédure pénale et avons demandé aux enquêteurs de partir", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
M. Ghosn, qui avait été arrêté le 19 novembre 2018 pour inconduite financière présumée, a fui le Japon le 29 décembre dernier pour se rendre au Liban via la Turquie afin d'échapper à ce qu'il qualifie de "système judiciaire japonais truqué".