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L'accord sur le Brexit nécessite des discussions supplémentaires, selon Angela Merkel

Xinhua | 23.11.2018 08h55

L'accord sur les modalités du Brexit auquel les négociateurs de l'Union européenne (UE) et du Royaume-Uni sont récemment parvenus nécessite encore des discussions supplémentaires avant de pouvoir être signé, a averti jeudi la chancelière allemande Angela Merkel (CDU).

"Nous avons fait un pas dans la bonne direction, mais il y aura sûrement encore besoin de nombreuses discussions supplémentaires, notamment au Royaume-Uni", a déclaré Mme Merkel au cours d'un discours prononcé devant une réunion d'employeurs à Berlin. "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour garantir un accord", a-t-elle ajouté.

Le projet de traité sur le Brexit vise à résoudre les problèmes les plus urgents posés par la sortie imminente du Royaume-Uni de l'UE. Il comprend notamment une "clause de sécurité" qui permettrait à Londres de rester membre de l'union douanière jusqu'à ce qu'un accord de libre-échange plus global ait été conclu.

La Première ministre britannique Theresa May s'efforce encore d'obtenir l'aval du Parlement britannique sur cet accord, une tâche d'autant plus difficile que plusieurs hauts responsables de son cabinet ont récemment démissionné, et que de nombreux parlementaires conservateurs lui ont adressé des lettres demandant la tenue d'un vote de confiance. Si 48 lettres de ce type sont rédigées, un vote de confiance sera déclenché, ce qui entraînera une crise du leadership.

On ne sait pas encore si Mme May parviendra à rassembler une majorité à la Chambre des Communes pour faire accepter cet accord. Le Parti unioniste démocrate (DUP) d'Irlande du Nord, sur lequel le gouvernement de Mme May s'appuie lourdement au sein du bloc conservateur, a notamment menacé de s'opposer à la forme actuelle du traité.

La chancelière allemande a réaffirmé jeudi sa position selon laquelle un Brexit sans accord - dans lequel le Royaume-Uni sortirait de l'UE le 29 mars 2019 sans avoir défini la nature de ses futures relations avec le bloc européen - serait le pire résultat possible pour les négociations actuelles. "Pour les entreprises, ainsi que pour l'état d'esprit qui présidera à nos futures relations, une sortie non régulée serait la pire option", a-t-elle affirmé.

Les négociateurs européens et britanniques espèrent cependant que leur accord de sortie sera officiellement accepté par les chefs d'Etat de l'UE au cours du sommet spécial sur le Brexit qui doit se tenir dimanche à Bruxelles.

(Rédacteurs :实习生2, Gao Ke)
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