La constitution syrienne doit être rédigée sans ingérence étrangère

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Muallem a déclaré mercredi que la constitution syrienne était un sujet souverain, rejetant toute ingérence étrangère, a rapporté l'agence de presse SANA.

M. al-Muallem s'est exprimé à ce sujet lors de sa rencontre avec le représentant spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, arrivé à Damas plus tôt dans la journée pour discuter de la formation du comité de rédaction d'une constitution post-guerre en Syrie.

La constitution et tous les sujets annexes sont des questions de souveraineté et appartiennent au peuple syrien, sans ingérence étrangère, a insisté le ministre.

Le gouvernement syrien a géré positivement le processus de formation d'un comité constitutionnel, a-t-il ajouté.

La réunion entre M. al-Muallem et M. de Mistura a porté sur les efforts conjoints visant à renforcer la solution politique aux sept années de guerre en Syrie, a rapporté SANA.

M. al-Muallem a souligné la détermination du gouvernement syrien à poursuivre ses efforts pour atteindre une solution politique à la crise, a indiqué SANA.

Le comité constitutionnel devrait inclure 150 membres, divisés équitablement en trois groupes : un groupe choisi par le gouvernement, un deuxième par l'opposition et un troisième par M. de Mistura.

Mais le processus, en discussion depuis janvier dernier, rencontre des difficultés liées aux désaccords concernant la formation du comité en question.

Le président syrien Bachar al-Assad a par ailleurs rencontré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Vershinine, pour discuter du processus politique en Syrie.