Dernière mise à jour à 08h34 le 11/06
L'Union européenne (UE) est déterminée à maintenir son aide à la Jordanie, et continuera à mener à bien toutes sortes de projets dans divers domaines pour aider le royaume à faire face aux défis auxquels il est confronté, a déclaré dimanche une responsable de l'UE.
Federica Mogherini, Haute Représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, a annoncé que l'UE allait verser 20 millions d'euros (23,5 millions de dollars américains) pour soutenir des projets sociaux en Jordanie.
"Notre message à la Jordanie et au peuple jordanien est un message de partenariat entre l'UE et la Jordanie, et un message de soutien à tous les Jordaniens et à la Jordanie en tant que pays", a-t-elle déclaré, soulignant que la Jordanie jouait un rôle vital dans la région.
Elle a affirmé que l'UE appréciait le rôle "sage, équilibré et unique" du royaume, et souhaitait le soutenir par tous les moyens à sa disposition.
Au cours de la conférence de presse, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a exprimé sa reconnaissance envers l'UE pour son soutien et son partenariat avec la Jordanie, auquel les Jordaniens "attachent une grande importance".
Selon Mme Mogherini, l'UE a déjà offert environ un milliard d'euros d'aide à la Jordanie depuis 2016.
Sur la question palestinienne, les deux parties ont souligné l'importance d'une solution à deux Etats, qui est la clé de la paix dans la région.
"Nous aimerions voir Jérusalem devenir la capitale à la fois de la Palestine et d'Israël", a déclaré Mme Mogherini, soulignant que la solution à deux Etats est la seule solution réaliste au conflit.
Elle a également mis en avant la nécessité de continuer à soutenir l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) pour s'assurer qu'il reçoive les financements dont il a besoin.
M. Safadi a affirmé que la solution à deux Etats est la seule manière de sortir de l'impasse qui continue à compliquer la situation au Moyen-Orient.
Pour ce qui est de la Syrie, les deux parties ont réaffirmé la nécessité d'une solution politique pour mettre fin à la crise.