Dernière mise à jour à 10h15 le 11/01
Une étudiante de 19 ans a été mise en examen le 21 décembre pour "association de malfaiteurs terroristes" en vue de "la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes", rapporte mercredi le site internet français Franceinfo.
Etudiante à la Sorbonne à Paris et radicalisée depuis deux ans, la jeune femme a été repérée au moment où elle a tenté de se procurer une Kalachnikov, via l'application de messagerie cryptée Telegram.
Au cours d'une perquisition à son domicile à Epinay-sous-Sénart (Essonne), les enquêteurs ont retrouvé un testament qu'elle aurait rédigé "en vue de son futur passage à l'acte dans la ville de Rennes", a révélé une source proche de l'enquête à Franceinfo.
Les policiers n'ont retrouvé chez elle ni arme ni explosif. Durant son interrogatoire, la jeune femme a déclaré avoir visé Rennes, car il y avait moins de policiers qu'à Paris.
Suite à sa mise en examen, elle a été placée en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.
Lors d'une récente interview accordée au quotidien Progrès, le ministre français de l'Intérieur, Gérard Collomb, a indiqué que vingt tentatives d'attentat avaient été déjouées en 2017.