France : les militaires blessés lors de l'attaque à Levallois-Perret sont hors de danger

L'état de santé des six militaires blessés mercredi 9 août au matin après avoir été renversés par un véhicule à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine,nord de Paris) "n'inspire plus d'inquiétude" comme l'a indiqué aux médias mercredi dans la soirée le Premier ministre français, Édouard Philippe.

L'enquête progresse depuis l'interpellation dans l'après-midi qui a suivi l'attaque du suspect, Hamou B., 37 ans, sur l'autoroute A16 entre Boulogne-sur-Mer et Calais, au niveau de la commune de Leulinghen-Bernes (Pas-de-Calais,nord de France). L'homme, blessé par cinq tirs de policiers lors de son arrestation, a passé la nuit à l'hôpital de Lille (Nord).

Né en 1980, le suspect de nationalité algérienne, est en situation régulière. Il est domicilié dans le Val d'Oise et occupe un emploi "stable et déclaré". Selon une source proche du dossier citée ce jeudi par le quotidien local Le Parisien, "son dossier dans les archives de la police est fort de quelques antécédents judiciaires de petite délinquance", mais l'homme n'était pas fiché S ni suivi par les services de renseignements français.

Placé en garde à vue immédiatement après sa neutralisation, son interrogatoire a été rapidement interrompu du fait de ses blessures qui ne "permettaient pas qu'il soit entendu", a indiqué une source judiciaire citée par le média français Franceinfo. Le suspect est toujours hospitalisé à Lille ce jeudi.

Une enquête pour "tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en lien avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroristes criminelle" a été ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris.