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G7 : le départ soudain du chef de la délégation américaine déçoit les attentes

Xinhua | 13.06.2017 08h20

Les attentes à l'égard de la réunion des ministres de l'Environnement du G7 se sont émoussées à la suite du départ soudain du chef de la délégation américaine, qui a affaibli les espoirs des autres pays du groupe de parvenir à régler leur désaccord avec les Etats-Unis sur la question de la lutte contre le changement climatique.

Aucune explication officielle n'a été donnée sur le départ anticipé de Scott Pruitt, chef de l'Agence américaine de protection de l'environnement, quelques heures après l'ouverture de la réunion dimanche.

Selon la presse américaine, M. Pruitt a été rappelé par le président américain Donald Trump à Washington pour participer lundi à la première réunion plénière du gouvernement.

Les discussions se sont poursuivies avec des responsables américains de rang inférieur à Bologne, dans le nord de l'Italie, sur des questions telles que le changement climatique, le développement durable et les déchets en mer.

"Les positions sur l'Accord de Paris sont très éloignées [...] et le resteront", a indiqué dimanche le ministre italien de l'Environnement, Gian Luca Galletti, en marge de la réunion des ministres de l'Environnement du G7. L'Italie assure la présidence tournante du G7 pour l'année 2017.

"Il ne fait aucun doute que nous avons avancé vers le dialogue. Mise à part la question du climat, nous sommes d'accord sur tout le reste", a souligné M. Galletti.

Les médias américains ont rappelé que M. Pruitt avait déclaré en mars qu'il ne pensait que le dioxyde de carbone soit l'un des facteurs déterminants du réchauffement climatique. Donald Trump, qui a qualifié le changement climatique de canular qui fait perdre des emplois aux Américains, avait annoncé le retrait de son pays de l'Accord de Paris conclu en décembre 2015.

Cette décision, considérée comme un coup dur pour la lutte mondiale contre le changement climatique par les partisans de l'Accord de Paris, signé par plus de 190 pays et ratifié par près de 150 pays, a soulevé un tollé dans le pays et au sein de la communauté internationale, en particulier en Europe.

M. Trump a manifesté son intention de renégocier l'Accord de Paris ou de négocier un nouvel accord dont les "termes seraient justes pour les Etats-Unis", l'un des plus grands émetteurs de CO2.

Dans une déclaration publiée dimanche, M. Pruitt a déclaré que les Etats-Unis avaient toujours été l'un des principaux défenseurs de la cause environnementale dans le monde et que cette position "se confirmait sur la scène mondiale aujourd'hui". 

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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