Dernière mise à jour à 08h39 le 23/03
(Xinhua/Attila Volgyi) |
L'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) demeure une alliance forte, mais elle a besoin de s'adapter aux nouvelles menaces, a exhorté mercredi sa secrétaire générale déléguée Rose Gottemoeller.
"L'OTAN fait face à de graves menaces, mais l'alliance peut rester forte si elle est capable de s'adapter aux changements", a-t-elle dit à l'ouverture d'un nouveau séminaire sur la transformation de l'OTAN à Budapest (Hongrie).
"Le but de ce séminaire est d'avoir une meilleure coopération entre les pays membres, afin que l'alliance puisse faire face aux défis de façon plus efficace", a poursuivi la diplomate américaine en soulignant que l'OTAN avait besoin de persévérance, d'unité, de pensée innovante et de davantage de dépenses militaires. Sur ce point, il faut dépenser plus et mieux afin d'éviter les redondances, a-t-elle dit.
Le général français Denis Mercier, commandant suprême allié Transformation (SACT), a estimé que ce séminaire constituait une excellente opportunité de discuter de la façon dont l'OTAN doit pouvoir s'adapter à un environnement de sécurité sans cesse changeant et comment on peut améliorer ses performances.
"Un pays ne peut surmonter seul tous ces défis. C'est pourquoi une étroite coopération est nécessaire entre Etats membres", a-t-il estimé.
Hôte de ce séminaire, le ministre hongrois de la Défense Istvan Simicsko a jugé pour sa part que l'OTAN, à laquelle son pays -membre depuis 1999- est très attaché, représentait une "garantie de sécurité". Il a néanmoins relevé que la situation sécuritaire s'était détériorée en Europe, citant des régions instables, la question migratoire, la hausse du terrorisme et le conflit en Ukraine.
Le séminaire de Budapest rassemble près de 350 participants, dont des experts militaires, des diplomates et des ambassadeurs auprès de l'OTAN des 28 pays membres. Il est notamment consacré aux menaces terroristes et au cyberespace.