Dernière mise à jour à 16h31 le 17/03
Plusieurs rapports ont montré que de nombreux sites d'e-commerce vendaient des produits potentiellement dangereux. Le ministère chinois des Affaires étrangères a exhorté le gouvernement japonais à prendre des mesures plus efficaces pour gérer les conséquences environnementales de la catastrophe nucléaire de Fukushima et donner des informations pour assurer la sécurité de l'environnement marin et la sécurité des consommateurs de d'autres pays.
Hua Chunying, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a fait ces commentaires jeudi après une série de reportages indiquant que des produits alimentaires provenant des zones touchées par la catastrophe nucléaire au Japon étaient vendus en Chine.
Le plus haut législateur chinois concernant l'alimentaire a promis de sanctionner les irrégularités portant sur la sécurité des aliments exposés mercredi sur CCTV à l'occasion du programme de la Journée mondiale des droits des consommateurs.
«Nous avons exigé des autorités alimentaires et de surveillance des médicaments locaux d'enquêter sur les irrégularités et le transfert des suspects aux autorités de la sécurité publique», a déclaré la China Food and Drug Administration (CFDA).
Soulignant l'importance de renforcer la supervision sur la sécurité alimentaire et de punir sévèrement les coupables.
Des denrées venant des zones touchées par la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011 ont été vendus dans certains magasins et sur de nombreuses plates-formes d'e-commerce en Chine, comme les produits laitiers, les céréales, le riz et le vin, a rapporté CCTV.
Bien que certains des produits portaient des étiquettes en japonais spécifiant les sites de production tels que Tokyo et Tochigi, elles ont été couvertes par un étiquetage chinois indiquant seulement le Japon comme lieu de fabrication.
La Chine a interdit depuis avril 2011 l'importation des produits alimentaires et aliments pour animaux en provenance de Tokyo et de 11 préfectures, dont Fukushima, Niigata-ken et Tochigi, pour se prémunir contre les risques, selon l'Administration générale du contrôle de la qualité, de l'inspection et de la quarantaine (AQSIQ).
Les grandes surfaces et plates-formes d'e-commerce à Beijing viennent d'être inspectés au niveau des denrées importées dans plus de 12 secteurs et rien a signaler, selon Ji Ye, un fonctionnaire de la CFDA.
L'administration procède également dans la capitale à des inspections des entreprises alimentaires, comme MUJI et 7-Eleven, contrôlant tout produit importé des zones touchées, a-t-il noté.
Plus de 13 000 boutiques chinoises en ligne sont soupçonnées de vendre de la nourriture venant des zones interdites.
Les agents de la commission auraient trouvé dans une entreprise à Shenzhen près de 20 000 paquets de "Calbee", une marque de farine d'avoine de Tochigi.
Certains supermarchés, y compris la marque japonaise Muji, sont également soupçonnés de violations, toujours selon CCTV.
Muji a déclaré jeudi que deux produits, une boisson de céréales et un muffin, étaient fabriqués à Fukui-ken et Osaka, ne figurant pas sur la liste des importations interdites par les autorités chinoises.