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Pays-Bas : Wilders joue la carte anti-islam lors du dernier débat avant les élections

Xinhua | 15.03.2017 13h25

Il n'y a pas eu de victoire nette mardi lors du dernier débat avant les élections législatives aux Pays-Bas, mais le populiste d'extrême droite Geert Wilders, qui un jour avant le scrutin n'a pas hésité à jouer la carte anti-islam, est encore bien placé dans la dernière phase de l'élection.

C'est dans le bâtiment de la Chambre des représentants, dont les électeurs doivent élire mercredi les 150 membres, que les dirigeants des huit plus grands partis du pays ont débattu.

Le dirigeant du Parti pour la Liberté, Geert Wilders, deuxième dans les sondages derrière le Parti populaire libéral et démocrate, a joué la carte anti-islam. "L'islam est la plus grande menace pour les Pays-Bas", a-t-il affirmé. "C'est le thème au coeur de l'actualité des Pays-Bas et du monde entier. L'avenir de notre pays est en jeu", a déclaré M. Wilders, qui a promis au cours de la campagne de fermer toutes les mosquées du pays.

Le leader du Parti travailliste, Lodewijk Asscher, qui devrait perdre de nombreux sièges selon les derniers sondages, s'est opposé au politicien d'extrême droite. "Les Pays-Bas nous appartiennent à nous tous", a insisté M. Asscher.

M. Wilders, qui a commencé sa campagne à la mi-février avec une attaque contre "la racaille marocaine", a immédiatement rétorqué que "les Pays-Bas ne nous appartient pas à tous". "Les Pays-Bas sont pour les Néerlandais qui ont choisi notre pays à 100%", a-t-il ajouté.

Selon les derniers sondages, le parti de M. Wilders, dont il est d'ailleurs le seul membre, pourrait recueillir 15,7% des voix des 12,7 millions d'électeurs néerlandais, faisant du plus petit parti du pays le deuxième plus grand des Pays-Bas.

28 partis se disputent les 150 sièges de la Chambre basse lors de l'élection parlementaire de mercredi.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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