Dernière mise à jour à 08h41 le 21/02

Page d'accueil>>International

France: Perquisition au siège du Front national

Xinhua | 21.02.2017 08h34

Une perquisition a eu lieu, lundi, en fin de journée, au siège du Front national, à Nanterre (Hauts-de-Seine, banlieue de Paris), a annoncé le parti d'extrême droite dans un communiqué, confirmant une information publiée par des médias français.

Le parti de Marine Le Pen est dans le viseur de la justice concernant des soupçons d'emploi fictif visant plusieurs assistants parlementaires d'élus du Front national, au Parlement européen.

Suite à l'ouverture, le 15 décembre dernier, par le parquet de Paris d'une information judiciaire pour abus de confiance et recel, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé, une perquisition s'est déroulée lundi dans les bureaux du Front national, à Nanterre.

L'affaire concerne deux assistants parlementaires employés par Marine Le Pen: Catherine Griset, qui a perçu un salaire de 2010 à 2016 pour un poste à Strasbourg, siège du Parlement européen, et Thierry Légier, le garde du corps de la candidate, qui a reçu la somme de 41 500 euros en 2011 pour un poste d'assistant local.

"Il s'agit à l'évidence d'une opération médiatique dont le seul but est de tenter de perturber le bon déroulement de la campagne électorale présidentielle et de tenter de nuire à Marine Le Pen au moment même où sa candidature effectue une importante percée dans les intentions de vote, notamment pour le second tour", a réagi le Front national, dans un communiqué.

"Deux ans après le début de l'enquête initiée par Mme Taubira, ministre socialiste de la Justice, sur demande de M. Schulz, président socialiste du Parlement européen, une nouvelle perquisition a eu lieu ce jour au siège du Front National, concernant "l'affaire" des assistants parlementaires. Ainsi, pour la seconde fois, a lieu une perquisition des mêmes bureaux, s'agissant des mêmes faits présumés, ce qui confirme que la première perquisition a été infructueuse", affirme le communiqué.

En mars 2015, la présidence du Parlement européen avait saisi l'organisme antifraude de l'Union européenne, l'Olaf, et transmis le dossier à la justice française.

(Rédacteurs :Qian HE, Wei SHAN)
Partez cet article sur :
  • Votre pseudo
  •     

Conseils de la rédaction :