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Le président de l'Assemblée générale de l'ONU exprime son indignation après la tuerie d'Orlando

Xinhua | 14.06.2016 08h37

Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Mogens Lykketoft, a exprimé lundi ses sentiments "de colère, d'indignation et de profond chagrin pour les victimes" tuées dans la fusillade de masse survenue dimanche à Orlando, dans l'Etat américain de Floride.

Le président de l'Assemblée, dans un communiqué émis par son porte-parole, a décrit ce qui est la pire fusillade de masse commise par un tireur isolé dans l'histoire américaine comme "un acte de barbarie perverti et méprisable".

Il a exprimé ses plus sincères condoléances envers les familles et les proches des victimes, assassinées de sang-froid alors qu'elles étaient simplement sorties passer une nuit de fête avec leurs amis, selon le communiqué.

"Il a également exprimé sa solidarité envers le gouvernement et le peuple des Etats-Unis, et leur a transmis sa plus profonde sympathie. Il a appelé les gouvernements et les citoyens partout à travers le monde à se rassembler et à soutenir des efforts plus fermes pour endiguer la diffusion de la haine et de l'extrémisme violent aux échelles mondiale, nationale et locale", toujours selon le communiqué.

Dimanche, par l'intermédaire de son porte-parole, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déjà condamné cette "attaque horrible", et a transmis ses "plus sincères condoléances" aux familles des victimes, exprimant sa solidarité avec le gouvernement et le peuple américains.

Dimanche à l'aube, un tireur muni d'un fusil d'assaut et d'un pistolet a tué 49 personnes et en a blessé 53 autres dans une boîte de nuit d'Orlando, dans ce qui constitue la pire fusillade de masse jamais survenue dans l'histoire des Etats-Unis.

Le président Barack Obama a décrit cette tragédie comme un "acte de terrorisme" et un "acte de haine".

L'Etat islamique (EI) a revendiqué cette attaque. Le président Obama a cependant déclaré lundi que la tuerie d'Orlando relevait d'un "extrémisme d'origine domestique", et qu'aucune preuve claire ne permettait pour le moment d'affirmer que le tireur avait reçu des instructions depuis l'étranger.

(Rédacteurs :Qian HE, Guangqi CUI)
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