Dernière mise à jour à 08h26 le 21/03
Le Premier ministre français Manuel Valls a affirmé samedi que l'arrestation de Salah Abdeslam, un suspect terroriste recherché, à Bruxelles marquait "une étape importante dans la lutte contre le terrorisme", tout en soulignant que le pays était toujours face à un niveau de memance "très élevé".
"Mais la menace (terrosite) reste à un niveau très élevé, aussi élevé, sinon plus peut-être, que ce que nous avons connu avant le 13 novembre", a-t-déclaré M. Valls, en marge d'une visite au Salon du livre à Paris.
"D'autres réseaux, d'autres cellules, d'autres individus, en France et en Europe, s'organisent pour préparer de nouveaux attentats", a indiqué Manuel Valls qui a exprimé "une pensée pour les victimes, les proches, les familles des victimes de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre dernier".
Selon le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui s'est exprimé ce samedi lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de sécurité restreint à l'Elysée, l'arrestation du terroriste Salah Abdeslam vendredi 18 mars par les services de sécurité belges épaulés par leurs collègues français dans le quartier belge de Molenbeek est "un coup important porté à Daech"
"Les opérations de la semaine écoulée ont permis de mettre hors d'état de nuire plusieurs individus qui ont fait la preuve de leur extrême dangerosité et de leur totale détermination" a-t-il ajouté, saluant "la coopération entre les services de police et de renseignement belge et français" ayant rendu possible ces arrestations.
Le ministre français de l'Intérieur a également affirmé que "Salah Abdeslam devra répondre de ses actes devant la justice française" tandis que l'avocat de ce dernier à d'ores-et-déjà déclaré qu'il s'y opposerait.
Évoquant l'avancée de l'enquête portant sur les attentats meurtriers du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, Bernard Cazeneuve a indiqué que "dix individus ont été mis en examen, dont deux en France et huit en Belgique. "D'autres sont encore activement recherchés", a-t-il précisé.