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François Hollande : 2016 doit être l'année de la transition en Syrie et du renforcement de l'euro

Xinhua | 22.01.2016 08h21

François Hollande a présenté ce jeudi ses vœux au corps diplomatique affirmant que "2016 doit être l'année de la transition en Syrie". La question de la gouvernance de la Syrie et le sort de Bachar al Assad doivent être au cœur de la conférence de Genève qui se tient lundi prochain a-t-il précisé.

"Nous savons bien que Bachar al Assad ne peut pas être l'avenir de la Syrie" a déclaré le chef de l'Etat français, évoquant "les images insupportables des villes assiégées à Madaya".

"Il n'y a d'avenir pour l'humanité que dans l'ouverture et le partage. La France mettra sa diplomatie au service de cette conscience planétaire" a déclaré François Hollande devant les ambassadeurs. "La France n'est l'ennemie

d'aucun peuple, d'aucune religion, d'aucune civilisation; mais elle a un adversaire: le terrorisme djihadiste" a-t-il ajouté.

Évoquant la présence militaire française sur plusieurs terrains de lutte contre le terrorisme en Afrique, François Hollande a affirmé que la France sera "à l'initiative avec les pays du Lac Tchad pour qu'une réponse africaine puisse être apportée face à Boko Haram".

François Hollande a également indiqué que la lutte contre Daech en Irak et en Syrie "passe par la libération des villes de Raqqa et Mossoul où se trouvent les centres de commandements".

Concernant le référendum britannique prévu en 2016 quant à son maintien dans l'Union européenne, François Hollande s'est dit clairement opposé à une sortie éventuelle de la Grande-Bretagne de la zone euro : "la France souhaite que la Grande-Bretagne reste dans l'Union européenne, c'est l'intérêt de l'Europe et du Royaume-Uni (...) mais je serai particulièrement vigilant pour que la zone euro puisse poursuivre son approfondissement" ajoutant que "le mieux serait que nous trouvions un accord dès le Conseil européen des 18 et 19 février".

"Que le Royaume-Uni veuille prendre une voie différente dans l'Union européenne, on peut l'admettre, mais ça ne doit pas empêcher les pays qui ont décidé d' aller plus loin dans l'intégration de pouvoir le faire dans le respect des droits de chacun" a également affirmé le président Français. "Avec l'Allemagne, nous présenterons de nouvelles propositions avant la fin de l'année (...) l'année 2016 doit être une année utile pour renforcer les dispositifs de financement et d'investissement de la zone euro et préserver la confiance dans notre monnaie" a-t-il ajouté.

(Rédacteurs :Qian HE, Wei SHAN)
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