Obama s'engage à travailler avec le Congrès pour fermer Guantanamo avant de recourir au pouvoir exécutif

Le président américain Barack Obama a indiqué vendredi qu'il essayerait de travailler avec le Congrès contrôlé par les Républicains avant de dire quoi que ce soit au sujet de l'utilisation du pouvoir exécutif pour fermer la prison militaire de Guantanamo.

S'exprimant à Washington pour la conférence de presse de fin d'année, le président Obama a mis entre parenthèses au moins pour le moment l'hypothèse d'utiliser le pouvoir exécutif pour fermer unilatéralement la prison de Guantanamo, notant qu'il essayerait d'abord de persuader le Congrès d'adopter un programme du Pentagone qui jusqu'ici ne lui a pas été soumis.

M. Obama a également indiqué qu'il espérait que le nombre de prisonniers à Guantanamo serait inférieur à 100 dès le début de 2016.

Alors que la fin de la présidence Obama approche, la perspective de fermer le centre de détention de Guantanamo, une promesse de campagne faite par M. Obama en 2008, semble s'éloigner.

Actuellement, il y a encore 112 prisonniers dans le centre de détention de Guantanamo, dont 53 sont éligibles au transfert vers d'autres pays. Pour fermer le centre de détention, l'administration Obama n'a cessé d'essayer de ramener les détenus qui restent encore dans la prison vers des centres pénitentiaires aux Etats-Unis, mais en vain.

Selon la loi américaine actuelle, sans l'accord du Congrès, la Maison Blanche n'a pas le droit de dépenser de l'argent pour relocaliser les prisonniers sur le sol américain.