Dernière mise à jour à 16h28 le 11/12
L'économie mondiale a connu des revers en 2015 et seule une amélioration modeste est prévue pour la période 2016-2017 alors qu'un certain nombre d'obstacles cycliques et structurels persistent, selon un rapport des Nations Unies publié jeudi.
On estime que la croissance mondiale ne dépassera pas 2,4% en 2015, soit une révision à la baisse de 0,4 point de pourcentage par rapport à l'estimation présentée par l'ONU il y a six mois, selon ce rapport réalisé chaque année par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les cinq commissions régionales de l'ONU et l'Organisation mondiale du tourisme.
Dans un contexte caractérisé par la baisse des cours des produits de base, d'importantes sorties de capitaux et une augmentation de l'instabilité des marchés financiers, la croissance observée dans les pays en développement ou en transition s'est ralentie, son rythme étant le plus faible qui ait été enregistré depuis la crise financière mondiale de 2008-2009.
Compte tenu du ralentissement qui était prévu depuis longtemps en Chine et de la faiblesse persistante des résultats économiques dans d'autres grands pays émergents, notamment la Fédération de Russie et le Brésil, l'axe de la croissance mondiale se déplace à nouveau en partie en direction des pays développés.
Selon le rapport, l'économie mondiale devrait afficher une croissance de 2,9% en 2016 et de 3,2% en 2017, grâce aux effets favorables du climat budgétaire généralement moins restrictif et des politiques monétaires encore accommodantes que l'on peut observer à l'échelle mondiale.
On s'attend à ce que le calendrier et le rythme de normalisation de la politique monétaire des Etats-Unis réduisent les incertitudes quant aux orientations et favorisent une reprise modérée de l'investissement et de la croissance, tout en empêchant qu'une instabilité excessive se manifeste sur les marchés financiers, et en assurant un ajustement ordonné du prix des actifs. Cette amélioration est également fondée sur la stabilisation des cours des produits de base et sur l'hypothèse qu'il n'y aura aucune nouvelle escalade des conflits géopolitiques pendant la période considérée.
"Des efforts plus vigoureux et mieux coordonnés sont nécessaires pour assurer une croissance économique robuste, inclusive et durable, car cela constituera un facteur déterminant pour la réalisation des objectifs de développement durable d'ici à 2030", a fait remarquer Lenni Montiel, sous-secrétaire général au Département des affaires économiques et sociales de l'ONU.
Le rapport énumère cinq obstacles majeurs pour l'économie mondiale, à savoir : la persistance des incertitudes macroéconomiques ; les faibles cours des produits de base et la diminution des flux commerciaux ; l'instabilité croissante des taux de change et des flux de capitaux ; la stagnation de l'investissement et de la croissance de la productivité ; le décalage persistant entre les activités de financement et celles du secteur réel.
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