Dernière mise à jour à 13h54 le 19/11
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a de nouveau appelé mercredi les Etats membres à rendre publiques toutes les informations dont ils pourraient encore disposer sur les circonstances de la mort d'un de ses prédécesseurs, Dag Hammarskjöld, lors d'un déplacement en avion en Afrique en 1961.
Dag Hammarskjöld, né en 1905 en Suède, a été secrétaire général des Nations Unies de 1953 à 1961. Il est mort dans la nuit du 17 au 18 septembre 1961, dans l'écrasement de l'avion à bord duquel il se déplaçait, sur ce qui est aujourd'hui en territoire zambien, lors d'une mission visant à rétablir la paix dans l'ex-Congo belge, aujourd'hui la République démocratique du Congo.
En décembre 2014, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution demandant au secrétaire général de nommer un groupe d'experts indépendants pour examiner les derniers éléments d'enquêtes concernant cet événement.
En juillet 2015, M. Ban a rendu public le rapport final du groupe indépendant d'experts. S'appuyant sur ces informations, le groupe d'experts avait estimé qu'il était possible de considérer qu'une attaque serait à l'origine de la chute de l'avion. Sur la base de ces éléments de preuve, M. Ban s'était prononcé en faveur de l'ouverture "d'un nouvel examen ou d'une nouvelle enquête", dont l'objectif serait de faire toute la lumière sur les faits.
"Certaines demandes d'informations formulées par le groupe d'experts n'ont pas reçu de réponse concluante", déclare un communiqué du porte-parole de M. Ban. "Il est possible que des éléments inédits concernant le crash du vol SE-BDY dans la nuit du 17 au 18 septembre 1961 soient encore disponibles". En conséquence, poursuit-il, le secrétaire général "exhorte de nouveau tous les Etats membres à rendre publiques, déclassifier ou communiquer d'une autre manière toutes les informations qu'ils peuvent avoir en leur possession au sujet des circonstances et des conditions de l'accident", ajoute le communiqué.
M. Ban se félicite du fait que l'Assemblée générale s'apprête à examiner le 19 novembre un projet de résolution sur cette question, déclare-t-il encore.
M. Ban "réaffirme être personnellement impliqué dans l'accomplissement de notre devoir vis-à-vis de l'ancien secrétaire général et de tous ceux qui l'accompagnaient, de tenter d'établir les faits après tant d'années, et il informera l'Assemblée de tout progrès effectué avant la fin de sa 70ème session", conclut-il.