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L'Iran participera à la prochaine réunion internationale sur la Syrie

Xinhua | 10.11.2015 08h16

L'Iran participera aux prochaines négociations internationales sur l'avenir de la Syrie qui se tiendra dans la capitale autrichienne, Vienne, le 12 novembre, a annoncé lundi le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires Arabes et Africaines, Hossein Amir-Abdollahian.

M. Amir-Abdollahian s'est exprimé à ce propos dans une conversation téléphonique avec Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial du président russe Vladimir Poutine chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique, a rapporté Press TV.

L'officiel du ministère iranien des Affaires étrangères a demandé aux participants aux négociations de Vienne d'adopter une approche "réaliste" pour aider à trouver une solution à la crise syrienne.

Des moyens politiques et un dialogue national aideront les Syriens à décider de leur propre avenir de manière démocratique, selon lui.

Le 2 novembre, M. Amir-Abdollahian a critiqué le rôle "peu constructif" de l'Arabie Saoudite dans les négociations internationales d'octobre sur la Syrie, menaçant de sortir des négociations si la prochaine réunion était "improductive".

A Vienne, "des pays, et surtout l'Arabe Saoudite, ont joué des rôles négatifs et peu constructifs, car ils ne pouvaient pas donner de logique à leurs positions vis-à-vis des conflits en Syrie", a souligné M. Amir-Abdollahian.

"Si notre évaluation des prochaines négociations est positive, nous continuerons à participer aux prochaines réunions", a-t-il fait savoir.

Sinon, si les négociations sont "un show" et si les droits des Syriens à décider de l'avenir de leur propre pays sont ignorés, l'Iran se retirera des négociations, a-t-il ajouté.

Suite aux négociations internationales sur l'avenir de la Syrie à Vienne le 30 octobre, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a déclaré que les négociations devraient déboucher sur une décision sur une date et les moyens pour renverser le président syrien Bachar al-Assad et le retrait des forces étrangères", "surtout l'Iran", de Syrie.

L'Iran, qui participait pour la première fois aux négociations sur la Syrie, a déclaré qu'il n'accepterait pas de pression pour renverser M. al-Assad sous prétexte de résoudre la crise syrienne.

Lundi, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad-Javad Zarif, a déclaré que la communauté internationale devrait s'unir contre le terrorisme dans la région, notamment en Syrie.

La mission de la communauté internationale est de combattre le terrorisme en Syrie et de laisser l'avenir de l'Etat arabe aux Syriens, a-t-il souligné.

Téhéran est un allié régional fidèle du gouvernement Assad dans le conflit syrien, et a fait savoir qu'il maintiendrait ses "conseillers militaires" en Syrie pour aider le gouvernement syrien dans sa lutte contre les militants antigouvernementaux.

(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)
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