Dernière mise à jour à 08h52 le 29/10
Le vice-Premier ministre et ministre de la Sécurité et de l'Intérieur de la Belgique, Jan Jambon, a annoncé mardi de nouvelles mesures de sécurité dans les centres d'accueil de demandeurs d'asile dans le royaume.
M. Jambon a expliqué lors d'un entretien à la Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF) que cette proposition d'accord-cadre et de protocole de sécurité avait pour objectif de mener une analyse des risques ainsi que d'améliorer l'identification des demandeurs d'asile.
"La police locale doit faire l'analyse des risques et au niveau fédéral, on leur fournit les données sur base de screenings de chaque réfugié à la source", a expliqué le ministre de l'Intérieur.
Ces mesures de sécurité impliqueraient le port d'un "badge d'identification" pour chaque demandeur d'asile, un contrôle renforcé des visiteurs des centres d'accueil ainsi qu'une autorisation d'intervention de la police fédérale dans ces centres en cas de besoin.
Certains organismes tels que la Ligue des Droits de l'Homme, le Ciré (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers) ou encore Amnesty International Belgique ont dénoncé les propos de M. Jambon.
"C'est absolument abject ce qu'il propose", déplore Alexis Deswaef, président de la Ligue des Droits de l'Homme. "Ce comportement illégal et irresponsable a tendance à criminaliser le réfugié. Ce n'est pas agir dans leur propre intérêt, contrairement à ce que dit sournoisement Jan Jambon", a-t-il continué.
"Nous sommes très gênés par ces propos", a pour sa part déclaré la co-directrice du Ciré Caroline Intrand. "On veut faire croire qu'il y a un danger quelque part, pour pouvoir faire croire que l'on maîtrise ce danger. (...) Ce type de comportement dresse les populations les unes contre les autres".
A ces mesures qualifiées de "stigmatisantes" par Philippe Hensmans, directeur d'Amnesty International Belgique, le ministre de l'Intérieur a répondu qu'il s'agissait plutôt de "bon sens" : "Une politique de sécurité, c'est toujours la balance entre les respects de la vie privée et la garantie de la sécurité".
"Ce que nous voulons faire, c'est faciliter la vie des demandeurs d'asile et de la police lors des contrôles, que les demandeurs d'asile peuvent subir comme tout citoyen", a également ajouté Anne-Laure Mouligneaux, porte-parole du ministre de l'Intérieur.
Ces mesures seront discutées lors d'une journée d'étude à l'Office des étrangers, bureau chargé entre autres de l'enregistrement des demandes d'asile en Belgique, avec Theo Francken, le secrétaire d'Etat à la Migration.
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