Dernière mise à jour à 08h42 le 23/09
Suite aux révélations faites par l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement (US EPA) d'une grave fraude du groupe Volkswagen sur les émissions polluantes de ses véhicules, Ségolène Royal, ministre française de l'Ecologie, a demandé ce mardi par communiqué le lancement d'une "enquête approfondie".
"J'ai saisi l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement pour obtenir tous les éléments d'information pertinents, permettant d'apprécier la nature de la fraude et les moyens mis en œuvre pour la détecter", a-t-elle déclaré dans le communiqué.
"J'ai demandé par ailleurs à l'UTAC (Union Technique de l'Automobile, du Motocycle et du Cycle), service technique désigné par l'Etat français auprès de la Commission européenne pour réaliser les essais d'homologation, d'une part de se rapprocher de l'Agence fédérale américaine de protection de l'environnement pour approfondir les mécanismes de fraude, et d'autre part de me faire des propositions d'actions", a indiqué la ministre, précisant avoir également demandé aux constructeurs français "de s'assurer que de tels agissements n'ont pas eu cours en France".
Le constructeur Volkswagen a reconnu ce mardi avoir caché un logiciel permettant de détecter les tests d'émissions de gaz polluants et d'en fausser le résultat, sur 11 millions de véhicules dans le monde entier. La fraude a été révélée aux Etats-Unis et des enquêtes et des tests supplémentaires sont également en cours en Allemagne, en Corée du Sud et en Italie, ont rapporté des médias français.