Dernière mise à jour à 15h33 le 19/08
La ministre française de l'Ecologie, Ségolène Royal, s'est déclarée mardi à Paris "optimiste" quant à l'issue de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochain.
"J'ai confiance, je suis optimiste sur le bon déroulement de la préparation de la conférence sur le climat, de sa finalisation", a affirmé Mme Royal, lors d'une conférence de presse consacrée aux applications concrètes de la loi de transition énergétique pour la croissance verte promulguée cette semaine.
"Contrairement à ce qu'il s'est passé lors des précédents sommets, vous voyez les chefs d'Etat et de gouvernements qui s'impliquent personnellement. C'est comme ça que ça peut marcher", a-t-elle ajouté.
Le 30 juin dernier, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, présentait lors de sa visite en France au président français François Hollande la contribution de la Chine pour lutter contre le dérèglement climatique, confirmant notamment l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à partir de 2030 et la réduction de 60 à 65% des émissions de carbone.
Début août, le président américain Barack Obama annonçait également les mesures pour lutter contre le réchauffement climatique, notamment la limitation des émissions de gaz à effet de serre liées à la production d'électricité de 32 % en 2030 par rapport aux niveaux de 2005.
"Un autre élément qui est très nouveau, c'est la mobilisation des délégués spirituels", a précisé la ministre, faisant référence aux déclarations du Pape François en juillet dernier, appelant les Nations Unies à adopter "une position très ferme" concernant le réchauffement climatique en vue de la conférence "COP21".
Par ailleurs, Mme Royal, en charge de préparation de la "COP21" aux côtés du ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius qui présidera l'événement, a également réaffirmé sa divergence avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban-Ki Moon, qui "ne partage pas son point de vue". Le 1er juin dernier, lors des discussions sur le climat à Bonn en Allemagne, la ministre française avait affirmé que "les négociations de l'ONU étaient totalement inadaptées à l'urgence climatique".