Le seul plan de la Grèce est d'atteindre un accord sur la dette avec ses créanciers internationaux afin d'éviter la faillite et de rester dans la zone euro, ont déclaré lundi des responsables grecs après une nouvelle impasse dans les négociations le week-end dernier à Bruxelles.
L'échec des négociations entre les représentants des deux parties sur le prochain paquet de mesures et de réformes d'ajustements fiscaux en échange de liquidités a alimenté les inquiétudes, car la Grèce manque de temps et d'options.
Le 30 juin sera la date butoir de l'extension de l'accord de renflouement signé en février pour donner du temps aux deux parties afin de signer un accord sur leur coopération post-renflouement.
La Grèce doit également rembourser 1,5 milliard d'euros (1,68 milliard de dollars) de prêt au Fonds monétaire international (FMI).
"Le parcours du pays dans la zone euro et l'UE se poursuivra", a déclaré le président grec Prokopis Pavlopoulos, lundi lors d'une réunion avec des hommes d'affaires grecs.