A l'occasion de la 2ème Conférence des Nations Unies sur les pays enclavés en développement qui s'est ouverte lundi à Vienne, en Autriche, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a souligné le rôle crucial de l'intégration régionale pour transformer ces pays.
"Il y a eu des progrès depuis l'adoption du Programme d'action à Almaty il y a onze ans. Les pays enclavés en développement exportent davantage de marchandises et ont augmenté leur part dans le commerce. Mais les coûts de transport restent toujours élevés. Les revenus des exportations sont limités et les importations sont chères", a dit M. Ban dans un discours.
"Il faut que cette conférence adopte un programme complet, ambitieux et tourné vers les résultats", a-t-il ajouté.
"Il faut une plus grande intégration régionale. Elle renforcera les liens commerciaux. Elle créera des regroupements économiques plus dynamiques. L'intégration régionale peut transformer des pays enclavés en pays connectés".
Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Sam Kutesa, a rappelé qu'il venait d'un pays enclavé, l'Ouganda, et qu'il était donc d'autant plus conscient des défis auxquels ces pays sont confrontés.
"Il faut que le nouveau programme d'action qui doit être adopté ici à Vienne soutienne les pays enclavés en développement pour qu'ils renforcent leur compétitivité, stimulent leurs capacités productives, diversifient leurs exportations, renforcent leur résilience aux chocs externes et internes, et garantissent un avenir meilleur pour les 450 millions de citoyens", a dit M. Kutesa.
Selon le secrétaire général de l'ONU, des partenariats plus solides seront cruciaux à trois niveaux.
"D'abord, entre les pays enclavés en développement, les pays de transit et les partenaires de développement. Deuxième, à travers la coopération Sud-Sud avec les autres Etats en développement. Et troisièmement, à travers le commerce international, les investissements et la connectivité avec le reste du monde", a expliqué Ban Ki-moon.
"Les nouveaux projets du monde pour répondre aux défis globaux doivent prendre en compte les conditions des pays enclavés en développement. En même temps, alors que vous développez un nouveau programme d'action pour les pays enclavés en développement, vous devez prendre en compte les nouveaux défis planétaires", a dit M. Ban. Fin