L'Iran et les six puissances mondiales ont conclu vendredi à New York la septième ronde des négociations sur le nucléaire iranien.
"Toutes les parties ont convenu d'organiser la prochaine ronde des négociations dès que possible", a déclaré Wang Min, chef des négociateurs de la délégation chinoise.
D'après M. Wang, toutes les parties ont démontré, au cours des pourparlers, leur volonté politique de parvenir à un accord global dans les plus brefs délais et de mener des négociations sur des enjeux essentiels, dont l'enrichissement de l'uranium, de manière "flexible, concrète et constructive" et en étudiant les moyens pour répondre aux préoccupations de chacune des parties.
La ronde de négociations qui vient de s'achever entre l'Iran et les Six (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne) avait débuté il y a une semaine. Outre les représentants des six puissances, la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton et le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif étaient au nombre des participants.
M. Wang estime que les négociations, qui ont pour objectif d'aboutir à un accord global, sont entrées dans une phase cruciale. Il espère que toutes les parties pourront se concentrer sur les questions centrales et chercher de fa?on créative une solution gagnant-gagnant qui bénéficierait à tous.
M. Wang a également promis que la Chine se tenait prête à collaborer avec toutes les parties concernées et à poursuivre ses efforts visant à élaborer un accord global juste, équilibré, mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant.
En juillet, l'Iran et les Six ont convenu de prolonger de quatre mois les négociations sur le programme nucléaire controversé jusqu'au 24 novembre, car les parties n'étaient pas parvenues à réduire leurs divergences sur des questions essentielles au cours des six mois écoulés.
Les Six travaillent avec l'Iran pour définir un accord global pour mettre un terme au programme nucléaire controversé de Téhéran. L'Occident souhaite que l'Iran réduise son programme nucléaire afin de limiter les risques de prolifération nucléaire, tandis que l'Iran maintient que son droit au nucléaire est inaliénable.