Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Didier Reynders, encourage vendredi les autorités agricoles belges et des autres Etats membres de l'Union européenne (UE) affectés par l'embargo russe à se coordonner de manière à trouver des marchés "alternatifs" pour l'exportation de ces produits agro-alimentaires et à examiner les compensations possibles par l'UE.
La Belgique soutient et assume les mesures restrictives de l'Union européenne vis-à-vis de la Russie, a déclaré le ministre Reynders dans un communiqué.
A en croire celui-ci, celles-ci constituent un signal sérieux à l'encontre des dirigeants à Moscou et auront une incidence sur le développement de l'économie russe.
La Russie a décrété jeudi une "interdiction totale" de la plupart des produits agroalimentaires en provenance des pays d'Europe et des Etats-Unis.
Il est "évident" que ces mesures restrictives de l'UE et/ou les rétorsions russes auront aussi un coût économique pour l'UE et ses Etats membres, a admis le chef de la diplomatie belge.
"L'objectif des sanctions est de faire comprendre à la Russie qu'elle a davantage à y perdre que nous", a-t-il ajouté.
Dans le cas des produits alimentaires, la Belgique est surtout concernée par l'exportation de poires, pommes, tomates et produits laitiers. Les produits alimentaires représentent 7% des exportations de la Belgique vers la Russie pour une valeur d'un peu plus de 200 millions d'euros.