Dernière mise à jour à 13h45 le 02/09
En mai de cette année, le président américain Joe Biden a demandé aux agences de renseignement d'« intensifier leurs efforts » pour enquêter sur la source de la COVID-19 et de soumettre un rapport d'enquête dans les 90 jours. Le 27 août, le bureau du directeur du renseignement national des États-Unis a publié les principaux points du soi-disant « Rapport d'enquête sur la traçabilité de la COVID-19 », qui estimait qu'aucune des deux possibilités actuelles d'émergence du virus, provenant soit de la nature soit de fuites de laboratoire, ne peut être exclue. Le rapport s'en prend aussi à la Chine, qu'il accuse d'avoir entravé les enquêtes internationales, refusé de partager des informations et blâme d'autres pays.
Auteur de la bande dessinée : Lu Lingxing
A en juger par les soi-disant points clés actuellement publiés, après 90 jours d'« efforts », ce rapport « bien compilé » n'avance aucune conclusion de fond sur l'origine de la COVID-19. L'agence de renseignement américaine n'a pu trouver aucune « preuve » substantielle et n'a pu utiliser ses compétences maison que pour fabriquer des fausses accusations contre d'autres, « sauver la face » de force et calomnier la Chine qui « n'a pas coopéré » avec la communauté internationale pour des enquêtes.
Mais la pièce à grand spectacle du « traçage par le renseignement » du réalisateur américain a échoué. Depuis le début de l'épidémie, les États-Unis se classent depuis longtemps au premier rang mondial pour le nombre de cas confirmés et les décès dus à la COVID-19, et ils méritent amplement les titres peu enviables de « pays de l'échec de la lutte contre l'épidémie », de « pays propagateur du virus », de « pays suspect sur l'origine de l'épidémie » et de « pays destructeur de la lutte contre l'épidémie dans le monde ». Le gouvernement américain combat passivement l'épidémie chez lui, tandis qu'à l'extérieur, il fait tout son possible pour « faire porter le chapeau » à la Chine. Les États-Unis ont travaillé avec acharnement à maintes reprises pour fabriquer des mensonges, juste pour se faire passer pour des victimes de l'épidémie et échapper à l'infamie de leur lutte inefficace contre la maladie.
Pour peu que l'on connaisse un minimum ce que sont les services de renseignement américains, le résultat est prévisible. Ce soi-disant rapport considère purement la science comme une plaisanterie, et fait du traçage de la source du virus une farce. Le site Internet Asia Times de Hong Kong a récemment publié un article déclarant que « le "traçage par le renseignement" de la COVID-19 par Joe Biden est une blague maladroite ». Le traçage d'un virus nécessite que les équipes de recherche scientifique mènent des recherches basées sur des attitudes scientifiques, des méthodes scientifiques et des faits scientifiques. Cependant, l'administration Biden a remis un travail de recherche scientifique à une agence de renseignement indépendante, qui est parvenue à une conclusion dans un délai imparti. Cette pratique en soi est particulièrement absurde, ridicule. L'Associated Press a rapporté plus tôt que les virologues ont déclaré qu'il est presque impossible d'obtenir une réponse précise à une enquête en traçage d'un virus dans un délai de 90 jours.
Tout cela est une farce qui n'a rien à voir avec la vérité. L'agence de renseignement américaine qui a mené cette enquête était à l'origine une « professionnelle du faux » avec un lourd passif. « Nous mentons, nous trompons, nous volons. Nous avons également un cours spécialement dédié à enseigner ceci. C'est la gloire de l'exploration et de l'esprit d'entreprise continus de l'Amérique ». C'est le vrai visage de l'ancien secrétaire d'État américain Mike Pompeo, qui fut aussi autrefois le directeur de la CIA.
L'histoire des crimes commis par les services de renseignement américains peut pour le moins être qualifiée de bien fournie. Ils ont fabriqué « l'incident du golfe du Tonkin » et planifié un mensonge pour étendre la guerre du Vietnam ; ils ont dirigé l'« incident des atrocités contre des nourrissons » pour jeter les bases de l'intensification de la guerre du Golfe ; ils ont lancé le « projet Mockingbird » pour racheter les médias mondiaux pour produire de fausses nouvelles, ils ont même utilisé un petit flacon de « lessive en poudre » a servi de « preuve » pour déclencher arbitrairement la guerre en Irak... voici la « fière » agence de renseignement des Etats-Unis, qui accumule parjure sur parjure et fait ce qu'elle veut par le biais de mensonges.
Depuis le début de l'épidémie, la Chine s'est toujours conformée aux principes d'ouverture, de transparence et de responsabilité, a présenté, partagé la séquence génétique du virus et mené une coopération anti-épidémie avec des pays étrangers dès les premiers instants. Sur la question du traçage, la Chine a également fait preuve dès le début d'une attitude scientifique, professionnelle, sérieuse et responsable, prenant la tête de la coopération mondiale en matière de traçabilité avec l'OMS, et a invité des experts de l'OMS en Chine à deux reprises depuis l'année dernière pour effectuer des recherches sur le traçage. L'attitude ouverte et transparente de la Chine sur la traçabilité des virus a également été pleinement reconnue et saluée par les experts internationaux.
La soi-disant enquête en traçage menée par un service spécialiste des coups tordus pour sauvegarder le statut hégémonique des États-Unis ne pourra qu'être écarté et méprisé. Un tel rapport qui relève du complot n'est qu'un moyen méprisable des États-Unis pour se dérober à leur responsabilité face à la faiblesse de leur lutte contre l'épidémie, discréditer et contenir la Chine, et ne fera que saper et interférer avec la traçabilité internationale et la coopération mondiale contre l'épidémie.
On ne peut que conseiller aux États-Unis d'arrêter d'essayer de calomnier les autres, d'enquêter d'abord sur la situation dans leurs propres laboratoires et de rendre des comptes à la communauté internationale.
(Par Chen Zi)