Dernière mise à jour à 15h18 le 29/03
Moins de 5% de la population mondiale, mais un nombre de cas confirmés de l'épidémie de COVID-19 qui dépasse 25% du total mondial ; 1 127 personnes abattues par les forces de l'ordre, et la probabilité d'être tué par la police est trois fois supérieure à celle de blancs ; la fortune des 50 personnes les plus riches à celle des 165 millions de personnes les plus pauvres ... Récemment, le Bureau d'information du Conseil des affaires d''État -le gouvernement chinois- a publié le « Rapport sur les violations des droits de l'homme aux États-Unis en 2020 », exposant la réalité des droits de l'homme aux États-Unis et la gravité hors de contrôle de l'épidémie, le désordre de la démocratie américaine, la détérioration de la discrimination raciale, les troubles sociaux continus, la polarisation croissante entre les riches et les pauvres et la violation des règles internationales, exposant les doubles standards et la nature hypocrite des États-Unis sur les questions relatives aux droits de l'homme..
Le « paradis médical » est devenu un enfer épidémique, la « ville en haut de la colline » est tombée au fond de la tourmente et le « phare de la démocratie » a vu l'organisation d'émeutes post-électorales. Les États-Unis, qui se sont toujours considérés supérieurs aux autres, ont échoué dans le domaine des droits de l'homme. Non seulement l'épidémie est hors de contrôle, mais elle s'accompagne en plus de troubles politiques, de conflits ethniques et de déchirures sociales. Le nouvel état des lieux des violations des droits de l'homme aux États-Unis montre combien les droits civils et politiques des gens deviennent insignifiants. « Je ne peux pas respirer » n'est pas seulement le cri des Noirs, mais aussi plus largement la voix des autres minorités ethniques et du grand public.
Sur le plan international, les « défenseurs des droits de l'homme » ne cessent d'ignorer et de bafouer les droits de l'homme des autres pays. De la mise en œuvre de sanctions unilatérales pendant l'épidémie qui ont rendu difficile aux pays sanctionnés l'obtention de fournitures médicales, à la déportation forcée d'au moins 8 800 enfants immigrés clandestins non accompagnés au mépris des risque de transmission épidémique, au retrait de l'OMS et de l'Accord de Paris, les États-Unis continuent d'encourager l'isolationnisme et l'unilatéralisme, et sont devenus un pays qui foule aux pieds les règles internationales, un pays créateur de catastrophes humanitaires et le plus grand fauteur de troubles pour la sécurité et la stabilité mondiales.
Pour les États-Unis, les droits de l'homme n'ont jamais été un miroir utilisé pour se regarder eux-mêmes, mais un bâton utilisé pour frapper les autres. Pays qui ne cesse de fermer les yeux sur ses violations continues, systématiques et à grande échelle des droits de l'homme, il continue toujours dans le même temps d'adopter la posture d'un « professeur des droits de l'homme ». Les États-Unis sont toujours prêts à inventer les rapports sur les droits de l'homme dans d'autres pays, à adopter divers projets de loi sur les droits de l'homme, à faire du battage sur les affaires intérieures d'autres pays et à faire semblant d'être sourd et muet lorsque les autres s'interrogent sur ce qui se passe chez eux. Cette approche deux poids deux mesures montre une fois de plus que la question des droits de l'homme est un outil utilisé par les États-Unis pour s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres pays. En dernière analyse, déformer et salir, c'est ce à quoi se livrent les États-Unis pour donner la priorité à leurs intérêts et freiner le développement d'autres pays.
Le chaos actuel des droits de l'homme aux États-Unis peut être retracé dans l'histoire. Quand on se plonge dans le passé, on se rend compte que les concepts de droits de l'homme à l'américaine présente des lacunes inhérentes. Les pères fondateurs n'ont pas laissé suffisamment de place pour l'égalité des droits des minorités ethniques, le droit de vote des femmes et le droit de résidence des immigrants dans le préambule de la Constitution fédérale. Les pratiques américaines en matière de droits de l'homme sont notoires, allant de centaines d'années d'histoire de traite des esclaves à des guerres illégalement provoquées en Irak et en Syrie qui ont tué d'innombrables civils. La dette des droits de l'homme que les États-Unis doivent à la communauté internationale est infinie. Les droits de l'homme, cela ne se proclame pas, l'histoire, cela ne se fabrique pas, ne faire que se vanter et choisir la cécité ne pourra qu'être tourné en ridicule par tous ceux qui sont épris de justice.
Il n'y a pas si longtemps, des représentants de 116 pays et des institutions internationales compétentes ont examiné la situation des droits de l'homme aux États-Unis et proposé 347 améliorations en ce domaine. Les gens qui ont un œil perspicace n'auront guère de mal à comprendre que l'ordre mondial n'est plus un ordre mondial dans lequel seules quelques personnes peuvent couvrir le ciel d'une seule main. L'ère de l'ingérence gratuite dans les affaires intérieures d'autres pays en inventant des histoires sur les droits de l'homme est révolue à jamais. Quiconque accuse d'autres pays sur la base de mensonges et de rumeurs ne pourra finalement qu'accepter l'opinion publique de la communauté internationale et le jugement de l'histoire humaine.
Si vous n'êtes pas juste, comment pouvez-vous encore parler de justice ? Face à la colère intérieure et aux protestations internationales, il est à espérer que le gouvernement américain pourra comprendre la souffrance de son propre peuple, balayer devant sa cour, être humble, abandonner l'hypocrisie, la domination, le gros bâton et l'approche deux poids deux mesures, et marcher dans la même direction que la communauté internationale. Mais s'ils persistent à poursuivre sur la mauvaise voie, alors nul doute que certains politiciens finiront par payer le prix de leur stupidité et de leur arrogance.
Par Zheng Yan