Dernière mise à jour à 13h15 le 03/07
Le 30 juin, lors de la 44e réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, Cuba a fait une déclaration commune au nom de 53 pays, appuyant la Loi sur la sauvegarde de la sécurité nationale de Chine dans la Région administrative spéciale de Chine de Hong Kong. « La loi sur la sécurité nationale relève du pouvoir législatif national, ce qui est vrai pour tous les pays du monde. Ce n'est pas une question de droits de l'homme et ne devrait pas de ce fait être discutée devant le Conseil des droits de l'homme », ajoutant « Nous pensons que tous les pays ont le droit de sauvegarder leur sécurité nationale par le biais de la législation, et nous saluons les mesures prises à cet effet ». C'est la voix de la justice de la communauté internationale, qui a répondu vigoureusement aux récents actes abominables des États-Unis et d'autres pays occidentaux pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine par le biais de cette question. C'est aussi une défense ferme des principes majeurs de la Charte des Nations Unies et des normes fondamentales des relations internationales telles que la non-ingérence dans les affaires intérieures des États souverains. Une voix aussi juste montre une fois de plus que le concept de justice est dans le cœur des gens. Il n'y aura pas de marché pour la répression politique exercée par certains pays par le biais de l'utilisation de la question des droits de l'homme, et que l'hégémonisme et vouloir imposer des doubles critères sur la question des droits de l'homme ne conduira finalement qu'à une chose : un cause injuste aura toujours du mal à trouver du soutien.
La Déclaration universelle des droits de l'homme dispose que toute personne exerçant ses droits et libertés n'est soumise qu'aux restrictions établies par la loi. Le seul but de la détermination de ces restrictions est de garantir le respect et le respect des droits et libertés d'autrui, et de s'adapter aux besoins légitimes de moralité, d'ordre public et de bien-être universel dans une société démocratique. Comme nous le savons tous, depuis juin de l'année dernière, des organisations qui prônaient « l'indépendance de Hong Kong » et « l'autodétermination » ont incité des manifestants à la provocation. Sous l'impulsion de forces extérieures, elles avaient l'intention de faire de Hong Kong un paradis de la violence et ont pris en otage des millions de personnes pour leurs propres intérêts personnels extrêmes. Ce déchaînement d'« incitation à la violence » et de « complots en privé » a non seulement entraîné la paralysie de la circulation, la fermeture de magasins. La vie des citoyens a été rendue difficile, et pire même, la vie la plus élémentaire et la sécurité des biens ne pouvaient plus être garanties. Aucun pays ne peut fermer les yeux sur genre d'actes qui constituent une violation des droits de l'homme et pas davantage laisser faire.
Hong Kong est un territoire qui appartient à la Chine. Personne ne se soucie plus de la prospérité et de la stabilité de Hong Kong que le gouvernement et le peuple chinois, et personne n'accorde plus d'attention au bien-être et aux droits des compatriotes de Hong Kong. L'état de droit est un symbole du progrès de la civilisation humaine et une garantie pour la réalisation des droits de l'homme. La loi sur la sécurité nationale à Hong Kong énonce clairement les principes de l'état de droit, notamment le respect et la protection des droits de l'homme. Cette législation ne préserve pas seulement les droits et libertés dont jouissent les résidents de Hong Kong conformément à la loi, mais elle permet également aux droits et libertés juridiques des résidents de Hong Kong d'être mieux exercés dans un environnement sûr. Les mesures pratiques de la Chine pour sauvegarder les droits nationaux, respecter et protéger les droits de l'homme méritent le respect de la communauté internationale. Sous couvert de « droits de l'homme », les États-Unis et d'autres pays occidentaux s'immiscent avec leur comportement dans la souveraineté de la Chine et les questions relatives aux affaires intérieures. Il s'agit là d'une répression politique typique et d'une violation grave du droit international et des règles fondamentales des relations internationales.
Les commentaires sur les questions des droits de l'homme doivent être objectifs et justes et peuvent résister à l'épreuve de l'histoire. Les faits ont prouvé à plusieurs reprises que la Chine résout constamment les problèmes liés aux droits de l'homme et que les États-Unis, en revanche, créent constamment des problèmes pour les droits de l'homme. Depuis un certain temps maintenant, certains politiciens américains ont complètement ignoré leurs propres antécédents en matière de droits de l'homme et ont utilisé les soi-disant droits de l'homme comme prétexte pour faire de la rhétorique sur des questions concernant Hong Kong et le Xinjiang. Il font cela entièrement à des fins politiques et sur la base de doubles standards. Les nombreux exemples des deux derniers mois suffisent pour montrer que les États-Unis ignorent les droits de la vie et de la santé de leur peuple et considèrent la justice internationale comme presque rien, tout en oubliant la morale et leur responsabilité en tant que grande puissance. Tout cela ne le les rend vraiment pas qualifiés pour parler à tort et à travers des droits de l'homme dans les autres pays.
Le 19 juin dernier, la 43e réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a adopté une résolution condamnant fermement les autorités américaines chargées de l'application de la loi à continuer de commettre des discriminations raciales et des violences contre les Africains et les personnes d'ascendance africaine, en particulier les actes qui ont conduit à la mort de George Floyd et à celles d'autres Afro-américains, et a condamné en outre le racisme structurel enraciné dans le système de justice pénale américain. Ce mois-ci également, les États-Unis ont annoncé qu'ils imposeraient des sanctions économiques et des restrictions à l'entrée aux États-Unis de responsables de la Cour pénale internationale et de leurs familles impliqués dans des enquêtes sur des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité impliquant des militaires et des services de renseignement américains dans la guerre en Afghanistan. Un expert des Nations Unies dans le domaine des droits de l'homme a fait une déclaration dans laquelle il a souligné que la décision sans précédent du Gouvernement des États-Unis de viser et de sanctionner le personnel de la Cour pénale internationale constituait une atteinte directe à l'indépendance judiciaire de l'institution et pouvait également compromettre l'accès des victimes à la justice.
La crise des droits humains révélée par la réponse des États-Unis à l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus est encore plus alarmante : plus de 2,6 millions de cas ont été diagnostiqués et près de 130 000 décès ont été signalés. Par ailleurs, le taux de mortalité des minorités ethniques et des groupes à faible revenu est beaucoup plus élevé que celui des groupes blancs. Philip Allston, un expert des droits de l'homme des Nations Unies, s'est exprimé de manière critique sur ce point, disant « En raison de la négligence et de la discrimination à long terme, les personnes à faible revenu et pauvres courent un risque plus élevé d'être contaminés par le coronavirus, et une réponse fédérale chaotique et axée sur les entreprises a échoué à prendre pleinement en compte les intérêts de ces personnes ». Alors que l'épidémie est toujours grave au niveau mondial, les États-Unis ont complètement ignoré les appels des agences des Nations Unies pour les droits de l'homme et du HCR à suspendre le rapatriement forcé et ont expulsé des dizaines de milliers d'immigrants vers des pays où les conditions médicales étaient mauvaises, provoquant de graves catastrophes de santé publique. Ainsi, selon un rapport publié par le gouvernement guatémaltèque en avril, près d'un cinquième des nouvelles infections à coronavirus du pays « proviennent d'immigrants rapatriés des États-Unis ».
Certains politiciens américains utilisent les droits de l'homme comme un outil de répression politique contre d'autres pays. Ce faisant, ils gâchent et sabotant la cause internationale des droits de l'homme, et abandonnent complètement l'objectif des droits de l'homme. Si les États-Unis voulaient véritablement garantir les droits de l'homme, ils devraient abandonner leur pensée de guerre froide d'utiliser les droits de l'homme comme un instrument pour parvenir à l'hégémonie, faire face aux problèmes des droits de l'homme chez eux et mener un dialogue et une coopération sincères dans le domaine des droits de l'homme. Cela est conforme à la tendance de développement de la gouvernance mondiale des droits de l'homme et pourrait promouvoir efficacement le développement sain des droits de l'homme dans le monde.
( Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)