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L'amitié sino-africaine est solide et ne sera pas affectée par les tentatives occidentales de profiter de l'épidémie

le Quotidien du Peuple en ligne | 22.04.2020 13h57

2020, qui marque le 20e anniversaire de la création du Forum sur la coopération sino-africaine, est une année inhabituelle pour les relations entre la Chine et l'Afrique. 2020 n'est pas seulement une année commémorative pour une série d'événements historiques dans les relations sino-africaines, mais elle entrera également dans les annales de l'histoire en raison de la guerre commune menée par la Chine et l'Afrique contre l'épidémie de COVID-19.

Alors que l'épidémie se propage dans le monde, le nombre de diagnostics en Afrique a rapidement augmenté. Dans un contexte de pression due à la bataille contre l'épidémie, la Chine a apporté une aide de toute urgence à l'Afrique, a fourni en temps opportun à l'Union africaine et aux pays africains une grande quantité de matériel destiné à la lutte contre l'épidémie dont ils manquaient, a partagé son expérience dans ce combat contre la maladie, a envoyé des groupes d'experts médicaux et a aidé les différentes parties africaines à acheter du matériel de lutte contre l'épidémie en Chine. Ce combat main dans la main contre la maladie entre la Chine et l'Afrique est une manifestation de la belle tradition de partage des bons et des mauvais moments entre les deux parties, ainsi qu'une véritable représentation du partenariat stratégique global Chine-Afrique et de la communauté de destin partagé entre la Chine et l'Afrique.

L'arrivée du matériel d'assistance médicale envoyé par le gouvernement chinois à la Guinée pour l'aider à lutter contre l'épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus à Conakry, le 18 avril 2020. (Photo : Ambassade de Chine en Guinée)

Mais hélas, il y a plus dangereux que le nouveau coronavirus, c'est le « virus politique ». Certains politiciens et médias occidentaux sont aveugles face à la détérioration rapide de la situation épidémique de leur propre pays, mais ignorent les efforts et les contributions de la Chine à la lutte contre l'épidémie, la stigmatisent et incitent même l'opinion publique internationale à demander des comptes à la Chine. À cet égard, la communauté internationale, y compris les pays africains, a une compréhension claire et s'oppose clairement à la politisation de l'épidémie et à l'étiquetage du virus. Récemment, les mesures de lutte contre l'épidémie prises par la ville de Guangzhou pour tous les résidents et immigrants ont été considérées, ou même déformées, comme des actions discriminatoires contre la diaspora africaine. Certaines puissances occidentales en ont profité pour déformer la réalité, jeter de l'huile sur le feu, voire discréditer les acquis de la coopération sino-africaine, en vue de réaliser leur objectif politique de distendre les relations sino-africaines. En fait, cette tentative politique de profiter de l'épidémie non seulement s'écarte des bases de la morale, mais est également vouée à l'échec.

Le 17 avril, le groupe d'experts médicaux chinois sur la lutte contre l'épidémie au Burkina Faso a eu des entretiens de travail avec des représentants du groupe d'experts du Comité national burkinabé de gestion de la prévention et du contrôle de l'épidémie. (Photo : Ambassade de Chine au Burkina Faso)

La vérité ne pourra pas être cachée, l'Afrique a son propre jugement. Ces derniers jours, Wang Yi, ministre des Affaires étrangères et conseiller d'État chinois, et Moussa Faki, le président de la Commission de l'Union africaine, se sont entretenus au téléphone, et le ministre adjoint des Affaires étrangères, Chen Xiaodong, a rencontré collectivement des émissaires africains en Chine. Les ambassades chinoises en Afrique communiquent également activement avec les différentes parties africaines. La province du Guangdong s'est associée aux opinions des parties africaines pour améliorer encore les mesures de gestion de la santé des étrangers. La Chine attache une grande importance à ce problème, et l'Afrique le voit clairement. Moussa Faki a déclaré que l'Afrique ne croit pas que la Chine ait adopté une politique de discrimination raciale contre les Africains. L'Afrique et la Chine sont des amis et des frères d'armes, et rien ne peut changer ou nuire à l'amitié entre l'Afrique et la Chine. De nombreux gouvernements africains et envoyés africains en Chine pensent généralement que dans la situation actuelle, la Chine intensifie ses mesures pour prévenir et contrôler l'épidémie. La décision de la province du Guangdong, ont-ils souligné, témoigne de sa responsabilité envers tous les Chinois et les étrangers, ce qui est parfaitement compréhensible.

Les acquis ne seront pas enterrés, et l'Afrique a son propre choix. Depuis le début du nouveau siècle, les relations sino-africaines ont réalisé un développement complet par bonds sur les bases existantes. La Chine est devenue le plus grand partenaire commercial de l'Afrique depuis dix années consécutives, et la coopération sino-africaine est devenue un point lumineux dans la construction conjointe de la coopération internationale « la Ceinture et la Route ». En décembre 2019, plus de 30% des membres du cercle d'amis « la Ceinture et la Route » étaient des pays africains. Un grand nombre de projets phares de l'initiative « la Ceinture et la Route » en Afrique, tels que le train Addis-Abeba-Djibouti et le train Nairobi-Mombasa, ont été achevés et mis en service, injectant un puissant élan au développement économique et social des pays africains. La reconnaissance et l'accueil par l'Afrique de la construction de l'initiative « la Ceinture et la Route » découle de l'exploration historique des peuples africains et du choix indépendant de leurs voies de développement adaptées à leurs conditions nationales. Certains érudits africains ont clairement souligné que les bâtiments publics et d'habitation, les chemins de fer et les ponts, les barrages et les centrales hydroélectriques construits par la Chine pour l'Afrique ne peuvent pas être effacés par la volonté de semer la discorde de certains pays occidentaux.

La politique d'amitié de la Chine envers l'Afrique ne changera jamais. En 2013, le président Xi Jinping s'est rendu en Afrique, résumant les relations sino-africaines dans la nouvelle période en une expression : « réalité, authenticité, dévouement et sincérité ». En octobre 2017, « la réalité, l'authenticité, le dévouement et la sincérité » ont été transformées en directives pour renforcer l'unité et la coopération entre la Chine et les pays en développement. Lors de son voyage en Afrique en 2013, le président Xi Jinping a proposé une « vision correcte de la justice et des avantages » sur la nouvelle situation de la coopération sino-africaine. En novembre 2014, la « vision correcte de la justice et des avantages » a été transformée en concept de base auquel la Chine devra adhérer lors du développement de de ses relations diplomatiques avec les pays en développement. La proposition et la mise à niveau de ces nouveaux concepts incarnent pleinement la position stratégique et fondamentale de la diplomatie avec l'Afrique dans la diplomatie globale de la Chine.

À l'heure actuelle, l'épidémie se propage sur le continent africain. Le gouvernement chinois a déclaré qu'il resterait fermement aux côtés de l'Afrique et travaillerait en solidarité avec ses frères et sœurs africains jusqu'à ce que le continent africain triomphe complètement du virus. En regardant en arrière sur l'histoire, chacun peut voir que l'amitié sino-africaine s'est forgée à travers les difficultés et ne sera pas affectée par des incidents temporaires et isolés, ni perturbée par la provocation. Tant que la Chine et l'Afrique se soutiendront et s'aideront mutuellement, il n'y aura pas de difficultés insurmontables, et l'ont peut être sûr que l'amitié sino-africaine mise à l'épreuve par cette épidémie en ressortira plus forte.

Par Zhao Chenguang, chercheur au Centre d'études africaines de l'École des affaires étrangères

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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